La voiture sans chauffeur n'est peut-être plus pour longtemps du domaine de la science-fiction. Le nouveau modèle S de Tesla, qui possède un « Dual Motor », propose une fonction de pilotage automatique, simplement en pressant un bouton. La voiture est en effet équipée de 12 capteurs, capables de détecter le trafic, les panneaux routiers, ou encore la luminosité de la route.
Les premiers essais de ce véhicule semblent assez concluants pour qu’Elon Musk déclare que, d’ici 5 ans, ses voitures sans conducteur seront commercialisées et qu’une voiture Tesla pourra être sur pilote automatique 90 % du temps. Mais Tesla va devoir affronter un concurrent redoutable dans ce domaine. En effet, Google, avec son X Labs, travaille depuis plusieurs années sur une voiture connectée autonome et a annoncé que ses voitures avaient parcouru au total 800 000 kilomètres sans aucun accident depuis le début des tests.
Mais les constructeurs automobiles traditionnels n'ont pas dit leur dernier mot. Ford a par exemple noué une collaboration avec le MIT et Stanford afin de développer ses propres voitures autonomes. Audi teste quant à elle son système Traffic Jam Pilot sur les routes de Floride à Tampa.
Il reste que, comme le souligne Carlos Ghosn, le patron de Renault, qui table sur une commercialisation des premiers véhicules autonomes en 2018, ce type de voiture pose de nombreux problèmes légaux et éthiques. Comment, en effet, déterminer et répartir les responsabilités d’un accident avec une voiture automatique ? Il n'est en outre pas certain, compte tenu de la montée en puissance de la technophobie, que la généralisation des voitures entièrement automatiques ne se heurte à de fortes résistances psychologiques, sociales et culturelles…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash