Depuis 1996, la technique de clonage développée pour la brebis Dolly ne semblait pas fonctionner sur l'être humain ni, plus largement, sur les primates. Mais les choses sont sans doute en train de changer.
En mai 2013, l'équipe de Shoukhrat Mitalipov, de l'Université de la Santé et des Sciences de l'Oregon (Beaverton, Etats-Unis) a publié sa méthode de clonage humain dans la revue Cell et ces travaux montrent que le clonage humain est à portée de mains des scientifiques.
La substance, la caféine, semble stabiliser l'ovocyte receveur et faciliter la fusion du noyau de l'organisme donneur. Mais on peut toutefois se demander si ces travaux ne surviennent pas trop tard. En effet, depuis 2006, une autre révolution a changé la donne : les cellules iPS. Ces "cellules-souches pluripotentes induites" ont été mises au point par Shinya Yamanaka, récompensé du prix Nobel de médecine 2012 pour ses travaux, et son équipe de l'Université de Kyoto (Japon). Obtenues en ajoutant simplement un cocktail spécifique à des cellules adultes, elles permettent d'obtenir des lignées de cellules-souches embryonnaires, sans avoir recours à des donneuses d'ovocytes et à leurs embryons.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash