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Le Wi-Fi fait une pointe à 150 Mbit/s

Même si d'autres standards émergents de réseaux sans fil tapent à la porte, les différentes déclinaisons Wi-Fi sont, elles, bel et bien implantées sur le terrain, et continuent même de progresser en performances par des adjonctions propriétaires. Agere Systems, l'un des principaux fournisseurs de composants 802.11a/b/g, vient ainsi de battre le record des effets d'annonce en promettant un débit de données brut de 150 Mbit/s avec son jeu de circuits WaveLAN qui rentre en production ce mois-ci. Débit crête à prendre avec des pincettes, bien sûr, mais qui en dit long sur ce que les différentes améliorations matérielles et logicielles apportées à Wi-Fi peuvent donner en surplus de puissance. Rappelons que les normes 802.11b et g ont été respectivement spécifiées à l'origine à 11 Mbit/s et 54 Mbit/s...

Pour sa part, Linksys, filiale de Cisco spécialisée dans les cartes et modules Wi-Fi, s'apprête à lancer plusieurs systèmes Wi-Fi basés sur des jeux de circuits Broadcom et exploitant la technologie Afterburner de l'Américain, censée augmenter les débits de données de 35 % en environnement 802.11g et jusqu'à 70 % en environnement mixte 802.11b/g. Même si les techniques mises en oeuvre par ces fabricants sont propriétaires, les recettes sont plus ou moins les mêmes de l'un à l'autre. Cela commence avec le bursting ou mode rafale, c'est-à-dire l'envoi d'un plus grand nombre de trames lors d'un même intervalle de temps. En pratique, les circuits d'émission et de réception n'effectuent plus les pauses entre chaque trame comme l'indique la norme 802.11 « de base » et envoient ou reçoivent des données dès qu'une opportunité se présente. Une autre sorte de mode rafale, particulièrement utile en transfert client-client (la station de base étant court-circuitée), consiste à envoyer davantage d'informations par trame, en réduisant par exemple l'en-tête de trame. Les fabricants ont également souvent recours à la compression des données à la volée, selon des algorithmes classiques (Atheros utilise un dérivé du Lempel Ziv que l'on retrouve dans les fichiers Zip). Cela nécessite toutefois d'intégrer un bloc de traitement ad hoc dans le processeur bande de base. Enfin, il est possible de jouer sur les largeurs de bande des signaux, par exemple en combinant deux canaux adjacents libres.

OINet :

http://www.01net.com/article/238072.html

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