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Les voitures sans chauffeur, une réalité d’ici 2018 ?

La voiture sans chauffeur n'est peut-être plus pour longtemps du domaine de la science-fiction. Le nouveau modèle S de Tesla, qui possède un « Dual Motor », propose une fonction de pilotage automatique, simplement en pressant un bouton. La voiture est en effet équipée de 12 capteurs, capables de détecter le trafic, les panneaux routiers, ou encore la luminosité de la route.

Les premiers essais de ce véhicule semblent assez concluants pour qu’Elon Musk déclare que, d’ici 5 ans, ses voitures sans conducteur seront commercialisées et qu’une voiture Tesla pourra être sur pilote automatique 90 % du temps. Mais Tesla va devoir affronter un concurrent redoutable dans ce domaine. En effet, Google, avec son X Labs, travaille depuis plusieurs années sur une voiture connectée autonome et a annoncé que ses voitures avaient parcouru au total 800 000 kilomètres sans aucun accident depuis le début des tests.

Mais les constructeurs automobiles traditionnels n'ont pas dit leur dernier mot. Ford a par exemple noué une collaboration avec le MIT et Stanford afin de développer ses propres voitures autonomes. Audi teste quant à elle son système Traffic Jam Pilot sur les routes de Floride à Tampa.

Il reste que, comme le souligne Carlos Ghosn, le patron de Renault, qui table sur une commercialisation des premiers véhicules autonomes en 2018, ce type de voiture pose de nombreux problèmes légaux et éthiques. Comment, en effet, déterminer et répartir les responsabilités d’un accident avec une voiture automatique ? Il n'est en outre pas certain, compte tenu de la montée en puissance de la technophobie, que la généralisation des voitures entièrement automatiques ne se heurte à de fortes résistances psychologiques, sociales et culturelles…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Slate

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  • zelectron

    14/11/2014

    Il y a une bataille de brevets qui se prépare contre ceux qui n'y ont rien vu au départ

  • Jacques Cells-erre

    14/11/2014

    En affirmant ses doutes seuls fonctionnant sur sa voiture..., avec des Ra-d'hards dits-vains, cela ne risque-rases pass de fonctionne-nerfs !§!

  • Jacques Cells-erre

    14/11/2014

    J'ai déjà mes gicleurs de lave-vitre qui s'encrassent..., alors comment résoudre pour les capteurs très sensibles le problème de la poussière..., qui encrassera la carrosserie des véhicules autonomes et tromperont les calculateurs (3 obligés sur circuits différents, avec réseaux et capteurs différents pour sécuriser le tout comme en avionique ???).

    Ce que n'avait pas l'avion de Total..., blitz-hard, bizarre ?).

    Le véhicule autonome ne sera sûr que sur routes propres..., lesquelles avec nos déserts grandissants jamais corrigés ? Donc ces routes devront devenir aériennes et électriques (sans fumées d'usines au charbon), ou, à machines tournantes hydrauliques à puissance vortex périphérique annulaire... !

    Mais le givre est un autre écueil pour les capteurs... Comme pour les tubes pitots si du givre dedans, ou une guèpe y faisant son nid...

    Qui persiste à dire chercher pour le Vrai bien d'ensemble trouve... (au lieu de jouer à chaire-chère pour tenter d'obtenir le N'eaux-belles...).

  • J.T.

    14/11/2014

    On nous demande de plus en plus de rester vigilants sur autoroute, comment résoudre cette équation et d'avoir le réflexe suffisamment rapide pour reprendre le volant, un sandwich en main, un verre "d'eau" dans l'autre... Un journal ou une tablette sur le tableau de bord avec un film captivant dessus, ce que font déjà les routiers à tort !§!

  • J.T.

    16/11/2014

    Autre question "subsidiaire" (s'il en est...) :
    - comment une voiture à conduite automatique est sensée se comporter si un pneu éclate, qu'une jante se déforme (sur un arbre de camion traînant sur la route de nuit, comme cela m'est arrivé), ou que la direction lâche...?

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