Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
La vitamine A réduirait le risque de cancer de la prostate
- Tweeter
-
-
1 avis :
Des chercheurs britanniques de l'université d'York, dirigés par le professeur Norman Maitland, ont montré que la vitamine A pouvait permettre de réactiver certains gènes fortement impliqués dans la lutte contre le cancer de la prostate.
La vitamine A produit de l'acide rétinoïque dont l'action freine la dissémination des cellules cancéreuses de la prostate aux tissus environnants.
Ces recherches ont montré que le cancer de la prostate s'étendait plus vite lorsque des gènes pacifiques étaient inactifs. Les chercheurs ont ensuite observé que l'acide rétinoïque contenu dans la vitamine A pouvait réactiver ces gènes, ralentissant ainsi sensiblement la progression du cancer.
"On savait déjà que l'acide rétinoïque était très efficace dans certaines formes de leucémie mais nos travaux ont montré que l'acide rétinoïque pouvait également supprimer le caractère agressif de certains cancers de la prostate", précise le Professeur Maitland.
Selon les dernières données britanniques en matière de santé, le taux de survie du cancer de la prostate a atteint 81 % à cinq ans. Néanmoins, ce cancer entraîne encore 10 000 décès par an en Grande-Bretagne.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer du sein : une piste pour bloquer la formation de métastases
À Grenoble, des chercheurs d’une unité Inserm viennent de mettre à nu un mécanisme moléculaire qui permet aux cellules de cancer du sein de se déplacer et de conduire à la formation de métastases. ...
La clé de la régulation de la structure de l’ADN décryptée
Une équipe de recherche française de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), structure conjointe de l’université de Strasbourg, le CNRS et l’Inserm, vient de ...
Le régime cétogène améliorerait les troubles de la personnalité et les troubles bipolaires
Une étude de l'Université d'Australie méridionale à Adelaïde montre qu'une catégorie de lipides a été associée à une réduction du risque de troubles bipolaires. Les chercheurs ont eu recours à une ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 154
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :