Vivant
Vitamine D : son rôle se précise
- Tweeter
-
-
0 avis :
Hormone apparentée aux stéroïdes, la vitamine D résulte de l'action de la lumière UV-B sur une forme de cholestérol présent dans la peau. Le foie et les reins transforment ce type de vitamine D produit par la peau sous la forme active appelée 1,25-dihydroxy-vitamine D. Des travaux récents ont démontré que les seins, la prostate et le colon produisent également leurs propres versions de cette vitamine D active. La vitamine D joue aussi un rôle dans les signaux intracellulaires responsables du contrôle de la division cellulaire et, par conséquent, dans le développement des cancers. Publiée dans la revue Cancer, une étude américaine indique que " l'effet latitude " - taux de maladies moins important dans les régions plus ensoleillées - joue également un rôle dans beaucoup de cancers (sein, prostate, colon, vésicule biliaire, oesophage, rein, rectum, estomac, utérus), mais aussi, peut être, dans la sclérose en plaques. Une insuffisance de vitamine D empêche l'organisme d'absorber le calcium et peut entraîner alors une ostéoporose. Un traitement de vitamine D, pris sous forme de supplément au régime, est efficace pour empêcher le diabète de Type 1, probablement parce que cette vitamine ralentit l'action du, système immunitaire sur les cellules responsables de la production d'insuline. Aussi les chercheurs commencent-ils à recommander aux personnes adultes une exposition quotidienne au soleil d'environ un quart d'heure.
BG 04/06/02 :
http://www.boston.com/dailyglobe2/155/science/Sun_exposure_may_be_a_good_thing+.shtml
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Maladie d’Alzheimer : des ultrasons pour éliminer les plaques bêta-amyloïdes
Une équipe du Rockefeller Neuroscience Institute (RNI) de l’Université de Virginie-Occidentale a mis en avant que coupler les thérapies par anticorps avec des ultrasons permettait d’accélérer ...
Une veste pour prédire les risques cardiaques
Selon l'OMS, il y aurait environ 5 millions de cas de mort subite cardiaque par an dans le monde. Or, 80 % d’entre eux sont dus à des arythmies ventriculaires malignes. Celles-ci se traduisent par ...
La pollution sonore est bien un risque majeur de maladie cardiovasculaire
La pollution sonore, tout autant que la pollution chimique, est associée à un risque plus élevé d’événement cardiovasculaire. Cette équipe de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence confirme, ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 72
- Publié dans : Médecine
- Partager :