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Une visite annuelle chez le dentiste éloigne la démence
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Un vieux proverbe anglais très populaire, qui s’est avéré vérifié par la science dit « qu’une pomme par jour éloigne le médecin ». Il semblerait bien que cette maxime puisse être transposée en remplaçant la pomme par le dentiste. Une récente méta-analyse de l’Université de Finlande orientale, à Kuopio, montre en effet, en reprenant les résultats de 47 études, qu’une mauvaise santé parodontale est associée à une augmentation de 23 % du risque de déclin cognitif et de 21 % du risque de démence. La perte de dents seule était liée à une augmentation de 23 % du risque de déclin cognitif et de 13 % du risque de démence.
Une mauvaise santé bucco-dentaire peut être reflétée par une parodontite, soit une inflammation des tissus de soutien des dents qui, dans les cas graves, entraîne la perte des dents et qui touche environ 10 à 15 % de la population adulte mondiale. Mais elle peut également consister en une perte des poches parodontales profondes, causée par la destruction des tissus de support de la dent, dont l'os, ou encore une perte d'os alvéolaire qui entoure la racine dentaire.
La santé parodontale joue un rôle déterminant dans plusieurs maladies comme le diabète et les maladies cardiovasculaires et son lien avec la santé mentale devrait faire l’objet de davantage de recherches dans le futur, car c’est un sujet en pleine évolution, indiquent les chercheurs. « D'un point de vue clinique, nos résultats soulignent l'importance de la surveillance et de la gestion de la santé parodontale dans le contexte de la prévention de la démence, bien que les preuves disponibles ne soient pas encore suffisantes pour indiquer des moyens clairs d'identification précoce des personnes à risque et les mesures les plus efficaces pour prévenir la détérioration cognitive », indiquent-ils.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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