Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Le virus du SIDA comporte bien 10 gènes
- Tweeter
-
-
1 avis :
le virus du Sida VIH-1 (responsable de la quasi-totalité des cas de Sida dans le monde) ne contient pas 9 gènes, mais 10. L'existence de ce dernier gène, suggérée à la fin des années 1980, restait débattue, et a enfin été confirmée par des chercheurs du CNRS et de l’Université de Montpellier.
Les chercheurs ont réussi cette prouesse grâce à une nouvelle approche bioinformatique, permettant de comparer 23 000 séquences du virus du Sida chez l'homme et le singe (on parle chez ce dernier du VIS, le virus de l'immunodéficience simienne). Ils ont ainsi retracé l'évolution du VIH-1 à partir de sa première diffusion chez l'être humain, et ont découvert que le dixième gène, baptisé "asp", n'existe pas chez le singe : il est uniquement présent dans le groupe M du VIH-1, responsable de la pandémie humaine.
Son apparition est en fait concomitante à l’émergence du VIH-1 chez l’homme, vers le début du XXe siècle. Si les scientifiques ont eu autant de difficultés à confirmer l'existence de ce dixième gène, c'est tout simplement parce que dernier était bien caché : il chevauchait en partie un autre gène, "env", codant pour l'enveloppe du virus.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Une BCG thérapie répétée contre le cancer de la vessie
Une équipe de l’Institute for Health Science Research Germans Trias i Pujol (IGTP, Barcelone) a montré qu'une deuxième dose de vaccin contre la tuberculose renforce l'immunité chez les patients ...
Le risque de Covid long serait augmenté d'un tiers chez les femmes
Une étude menée par le Centre des sciences de la santé de l'Université du Texas à San Antonio (UT Health San Antonio), montre que les femmes ont un risque associé 31 % plus élevé de développer un ...
Plus de protéines végétales pour préserver son cœur
Une étude réalisée par des chercheurs de la Harvard T.H. Chan School of Public Health a montré qu'il est possible de réduire de près de 20 % le risque de maladie cardiovasculaire et de près de 30 % ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 125
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :