Le cancer du pancréas est la quatrième cause de décès par cancer aux Etats-Unis (plus de 34.000 décès par an). Le "National Cancer Institue" estime que le nombre de nouveaux cas par an est supérieur à 37.000. Lorsque le diagnostic de cancer de pancréas est porté, la chance de survie à 5 ans est de 1 à 4%. Vingt pour cent des patients opérés de façon complète sont vivants à 5 ans. En revanche pour les patients non opérables et métastatiques, la survie médiane est de 6 mois et la survie à 5 ans est considérée comme nulle.
Le traitement standard du cancer du pancréas est une intervention chirurgicale pour enlever la tête ou la queue du pancréas. Lorsque les patients se présentent avec un cancer du pancréas localisé à la queue du pancréas, le chirurgien réalise une pancréatectomie distale pendant laquelle il enlève la queue du pancréas et laisse la tête attachée. Le reste de l'organe peut fonctionner normalement en produisant et en libérant les enzymes digestives et les hormones. Les patients atteints d'un cancer du pancréas sont généralement traités par chirurgie, suivie d'une radiothérapie et/ou une chimiothérapie pour réduire le risque de récidive. Le traitement chirurgical dépend néanmoins de la taille de la tumeur, sa localisation, et la présence ou l'absence de métastases. Parfois, la lésion n'est pas opérable.
Lors des procédures non invasives (sans incisions profondes), comme une pancréatectomie distale par laparoscopie, les chirurgiens utilisent les deux mains pour manipuler les outils chirurgicaux et ont besoin d'un assistant pour manipuler l'endoscope (mince tube lumineux équipé d'une caméra qui permet au chirurgien de visualiser le champ chirurgical). Au contraire, le système ViKY, conçu en France, permet de maintenir et déplacer l'endoscope suivant les ordres du chirurgien, soit par reconnaissance vocale soit par une pédale de contrôle. Il apporte de la précision, de la sécurité, un gain de temps, et supprime l'utilisation d'un assistant en salle d'opération. En pratique, l'opération réalisée au "Fox Chase Cancer Center" par le Dr Gumbs, est une ablation d'une partie de la queue du pancréas effectuée sur un homme de 65 ans, chez qui a été diagnostiqué deux kystes du pancréas, dont l'un est potentiellement cancéreux.
Le système ViKY a donné au Dr Gumbs un contrôle précis de l'endoscope, alors qu'il effectuait cette pancréatectomie distale. "ViKY est comme une troisième main pendant la chirurgie et m'a donné de la stabilité et de la fermeté" explique le DR Gumbs. De plus, "une bonne vue du champ chirurgical est indispensable et la précision obtenue avec l'outil ViKY permet d'effectuer des procédures plus complexes par laparoscopie", ajoute t-il. Contrairement aux autres porte-endoscope, le système ViKY est léger, facile à utiliser et prend moins de place. Il est "polyvalent" et permet selon le Dr Gumbs de "l'utiliser pour d'autres procédures laparoscopiques à savoir, de la chirurgie gastrointestinale, urologique, thoracique et gynécologique".
Avant l'apparition de la technologie ViKY, les patients pouvaient subir une chirurgie ouverte, qui nécessitait une grande incision et impliquait une longue période de récupération post-opératoire. Les avantages des techniques chirurgicales très peu invasives sont nombreuses et bénéficient aux patients de plusieurs façons, comme un court séjour à l'hôpital, une récupération plus rapide, un retour rapide à une activité quotidienne, une diminution des risques d'infection et moins de cicatrices et de saignement.
[BE">1]. Dans le cadre d'une suspicion de cancer du pancréas chez un patient, un médecin a pratiqué une ablation chirurgicale pancréatique peu invasive, en s'aidant d'un robot appelé ViKY [2]. Ce système d'assistance à la chirurgie endoscopique, développé en France, testé des milliers de fois sur des patients européens, fait des débuts prometteurs aux Etats-Unis.
Le cancer du pancréas est la quatrième cause de décès par cancer aux Etats-Unis (plus de 34.000 décès par an). Le "National Cancer Institue" estime que le nombre de nouveaux cas par an est supérieur à 37.000. Lorsque le diagnostic de cancer de pancréas est porté, la chance de survie à 5 ans est de 1 à 4%. Vingt pour cent des patients opérés de façon complète sont vivants à 5 ans. En revanche pour les patients non opérables et métastatiques, la survie médiane est de 6 mois et la survie à 5 ans est considérée comme nulle.
Le traitement standard du cancer du pancréas est une intervention chirurgicale pour enlever la tête ou la queue du pancréas. Lorsque les patients se présentent avec un cancer du pancréas localisé à la queue du pancréas, le chirurgien réalise une pancréatectomie distale pendant laquelle il enlève la queue du pancréas et laisse la tête attachée. Le reste de l'organe peut fonctionner normalement en produisant et en libérant les enzymes digestives et les hormones. Les patients atteints d'un cancer du pancréas sont généralement traités par chirurgie, suivie d'une radiothérapie et/ou une chimiothérapie pour réduire le risque de récidive. Le traitement chirurgical dépend néanmoins de la taille de la tumeur, sa localisation, et la présence ou l'absence de métastases. Parfois, la lésion n'est pas opérable.
Lors des procédures non invasives (sans incisions profondes), comme une pancréatectomie distale par laparoscopie, les chirurgiens utilisent les deux mains pour manipuler les outils chirurgicaux et ont besoin d'un assistant pour manipuler l'endoscope (mince tube lumineux équipé d'une caméra qui permet au chirurgien de visualiser le champ chirurgical). Au contraire, le système ViKY, conçu en France, permet de maintenir et déplacer l'endoscope suivant les ordres du chirurgien, soit par reconnaissance vocale soit par une pédale de contrôle. Il apporte de la précision, de la sécurité, un gain de temps, et supprime l'utilisation d'un assistant en salle d'opération. En pratique, l'opération réalisée au "Fox Chase Cancer Center" par le Dr Gumbs, est une ablation d'une partie de la queue du pancréas effectuée sur un homme de 65 ans, chez qui a été diagnostiqué deux kystes du pancréas, dont l'un est potentiellement cancéreux.
Le système ViKY a donné au Dr Gumbs un contrôle précis de l'endoscope, alors qu'il effectuait cette pancréatectomie distale. "ViKY est comme une troisième main pendant la chirurgie et m'a donné de la stabilité et de la fermeté" explique le DR Gumbs. De plus, "une bonne vue du champ chirurgical est indispensable et la précision obtenue avec l'outil ViKY permet d'effectuer des procédures plus complexes par laparoscopie", ajoute t-il. Contrairement aux autres porte-endoscope, le système ViKY est léger, facile à utiliser et prend moins de place. Il est "polyvalent" et permet selon le Dr Gumbs de "l'utiliser pour d'autres procédures laparoscopiques à savoir, de la chirurgie gastrointestinale, urologique, thoracique et gynécologique".
Avant l'apparition de la technologie ViKY, les patients pouvaient subir une chirurgie ouverte, qui nécessitait une grande incision et impliquait une longue période de récupération post-opératoire. Les avantages des techniques chirurgicales très peu invasives sont nombreuses et bénéficient aux patients de plusieurs façons, comme un court séjour à l'hôpital, une récupération plus rapide, un retour rapide à une activité quotidienne, une diminution des risques d'infection et moins de cicatrices et de saignement.
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