Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Une viande artificielle imprimée en 3D
- Tweeter
-
-
1 avis :
La fabrication additive ne révolutionne pas seulement l'industrie et la construction ; elle pourrait également contribuer à nourrir les dix milliards d'humains qui vivront sur Terre en 2050.
La technologie de bioimpression mise au point par une jeune pousse américaine du New Jersey, Modern Meadow, vise en effet à proposer des aliments carnés non issus d’un animal vivant. Elle s’appuie sur la technologie de la société Organovo, spécialisée dans la production de tissus organiques de synthèse.
L’imprimante biologique à la base du processus est la NovoGen MMX Bioprinter. Le procédé s’appuie sur des encres biologiques (bio-ink), comprenant des cellules musculaires, des adipocytes pour le stockage de la graisse et des fibroblastes, une cellule de soutien qui assure la cohérence du muscle imprimé.
Pour imprimer des lambeaux de viande, il suffit d’effectuer une biopsie sur un animal pour récupérer quelques cellules. Elles sont ensuite cultivées pour devenir des cellules souches et servir « d’encre » pour l’imprimante. Un substrat à base d’agarose, un polymère de galactose purifié, issu d’une algue rouge et particulièrement utilisé pour la culture in vitro de micro-organisme, est utilisé en tant que base pour guider le développement des cellules souches.
Selon Gabord Forgacs, fondateur de Modern Meadow, le procédé est identique à celui conçu par Organovo, dont il est également co-fondateur, pour la création d’organes humains transplantables. « Le procédé permet de produire une viande sans porter atteinte aux animaux, en économisant les ressources nécessaires à leur élevage et sécurise le consommateur par rapport à certaines maladies, comme la maladie de Creutzfeldt-Jacob », souligne Gabord Forgacs.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer : un nouveau traitement anti-cancéreux ciblant une protéine spécifique
Des chercheurs de l'Irig et de la Faculté de Pharmacie de Lyon ont identifié un inhibiteur de protéine-kinase susceptible d'induire la mort programmée de cellules cancéreuses. Celui-ci pourrait ...
Le cerveau aurait une capacité de stockage dix fois plus importante que prévu
Des scientifiques de l’Institut Salk, aux États-Unis, ont montré que les connexions neuronales sont capables de stocker dix fois plus d’informations que ce qu’ils pensaient jusqu’alors. « Lorsqu’un ...
Propagation des cancers : cibler les plaquettes pour contrer les métastases
Des équipes de recherche de l’Inserm, de l’Université de Strasbourg et de l’Établissement français du sang se sont penchées sur le rôle des plaquettes dans le processus de formation des métastases. ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 293
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :