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Vers un vaccin sous forme de patch contre la coqueluche
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DVB, société biopharmaceutique française, les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et BioNet-Asia Co. Ltd ont commencé l’étude clinique de preuve de concept de phase 1 portant sur l’évaluation de la réactivation de l’immunité contre la toxine pertussique (coqueluche) par l’application du patch Viaskin délivrant par voie épicutanée la toxine génétiquement détoxifiée (rPT) chez des adultes en bonne santé.
Cette étude clinique permettra d’évaluer la capacité de la technologie Viaskin, couplée à la toxine génétiquement modifiée de BioNet, de réactiver l’immunité contre la coqueluche. Cette étude de preuve de concept est conduite sous la supervision du Professeur Claire-Anne Siegrist dans le Centre de Recherche Clinique des HUG. DBV est le promoteur de cette étude. Le Professeur Siegrist et son équipe ont récemment publié des résultats précliniques montrant une réactivation de l’immunité contre la coqueluche avec une seule application de Viaskin rPT sans adjuvant sur peau intacte.
Si ces essais cliniques chez l'homme confirment leurs promesses, le Viaskin rPT pourrait devenir le premier vaccin non invasif et auto-administrable, pour le rappel contre la coqueluche.
Une nette progression de la prévalence de la coqueluche, une maladie respiratoire très contagieuse, associée à une augmentation de la mortalité chez les nourrissons, a été notée dans plusieurs pays à travers le monde. La vaccination contre la coqueluche est recommandée dans le cadre de l’immunisation habituelle des enfants, mais le maintien de l’immunité nécessite des rappels réguliers. Le mode d’administration par voie épicutanée innovant de Viaskin pourrait permettre de proposer un produit plus facile d’utilisation, sans aiguille ni adjuvant, augmentant ainsi l’observance au rappel.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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