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Vers un traitement personnalisé du cancer du sein
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Des scientifiques européens ont identifié un marqueur moléculaire chez les femmes atteintes de cancer du sein résistant au tamoxifène, un médicament utilisé dans le traitement hormonal des cancers du sein. Utilisé en complément à la chimiothérapie et la radiothérapie, le tamoxifène bloque la production d'œstrogènes, une hormone qui, dans les cancers dits "hormonodépendants" représentant 70 % des cancers du sein, favorise la croissance tumorale.
Comme le souligne le professeur Göran Landberg, "Le tamoxifène, en association avec des traitements anticancéreux traditionnels, permet en moyenne de réduire d'un tiers la mortalité globale mais sans qu'on comprenne bien pourquoi, il ne fonctionne pas pour environ un tiers des patientes. Il est donc très important de parvenir à prévoir comment les patientes réagiront au tamoxifère de manière à mettre en oeuvre des thérapies personnalisées plus efficaces».
Les chercheurs ont découvert que les cellules de fibroblastes, qui forment les tissus de conjonction dans notre corps, possèdent des signatures moléculaires spécifiques et permettent de prévoir si les patientes seront sensibles au tamoxifène.
Au cours de cette étude, les chercheurs ont analysé les tissus cellulaires de 564 femmes atteintes d'un un cancer du sein et divisées en deux groupes : l'un traité au tamoxifène et l'autre non. L'étude a montré que les femmes présentant une faible concentration de protéine pERK n'étaient pas sensibles au tamoxifène.
Cette étude montre donc qu'en plus des marqueurs traditionnels de la tumeur, les marqueurs stromaux permettent de prédire si les patientes vont réagir au traitement endocrinien.
Article rédigé par Mark FURNESS pour RTFlash
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- Publié dans : Biologie & Biochimie
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