Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Vers une nouvelle classe d'anti-inflammatoires
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du Radboud University Medical Center (Pays-Bas) et de l’Université Perugia (Italie) ont montré qu'il était envisageable de traiter certaines maladies inflammatoires avec un champignon pourtant responsable de maladies !
L’Aspergillus fumigatus est un champignon présent dans l’atmosphère, qui peut être dangereux pour la santé. Il provoque des infections respiratoires chez les personnes immunodéficientes. Il est responsable de la majorité? des aspergilloses invasives, une maladie qui constitue la seconde cause de mortalité? par infection fongique a? l’hôpital.
Mais ces chercheurs ont découvert sur la paroi de ce champignon une molécule dont les propriétés sont anti-inflammatoires. Il s'agit du galactosaminogalactan (GAG), un polysaccharide, qui est capable de bloquer l’interleukine 1 (IL-1), protéine qui active le système immunitaire, et donc aide l'organisme à de défendre contre les attaques d'agents pathogènes.
Mais le galactosaminogalactan (GAG) pourrait aussi guérir certaines inflammations qui impliquent l’IL-1 et notamment des colites, comme les chercheurs l'ont montré chez l'animal. A terme, cette molécule pourrait également permettre de traiter d’autres maladies inflammatoires auto-immunes, comme la goutte ou la polyarthrite rhumatoïde.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un composé de chardon fait repousser les fibres nerveuses
Des chercheurs de l’Université de Cologne ont identifié un composé du chardon (Cnicus benedictus), la cnicine, qui accélère considérablement la croissance des axones (fibres nerveuses). Ces données, ...
Détecter le cancer plus rapidement grâce à l'IA
Le centre de régulation génomique de Barcelone a développé un outil nommé AINU, doté d’une intelligence artificielle capable de différencier les cellules “tumorales” des cellules “normales” avec une ...
Rester debout cinq heures par jour réduirait les risques d'obésité, de diabète, de cancer et de mort prématurée
Des chercheurs australiens de l'université de Melbourne ont découvert exactement combien de temps, chaque jour, nous devrions passer assis, à dormir, debout ou encore à faire de l’exercice pour ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 167
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :