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Vers un nouveau traitement contre la leucémie myéloïde chronique
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Après le gleevec, deux autres inhibiteurs du récepteur tyrosine kinase (FLT3) pourraient constituer une alternative dans le traitement chimiothérapeutique (hors greffe de moelle osseuse) de la leucémie myéloïde chronique (LMC), si l'on en croit deux nouvelles études effectuées au Brigham and Women's Hospital (Boston, MA, EU) et publiées en avance sur le site web de la revue Cancer Cell. La LMC est un cancer de la lignée hématopoïétique (incidence :5 cas pour 100000), souvent mortelle, même si elle bénéficie souvent d'une période de rémission grâce à la greffe de moelle osseuse. L'étiologie moléculaire de la LMC est dans plus de 30% des cas provoquée par des mutations du récepteur tyrosine kinase FLT3, conduisant à la sur-activation de la voie de signalisation dépendante de ce récepteur.Dans la première étude, PKC412, qui induit l'arrêt cellulaire en phase G1 ainsi qu'une apoptose, a montré son action FLT3 spécifique sur des lignées cellulaires Ba/F3. Dans la seconde étude, la molécule CT53518, un antagoniste spécifique de FLT3, a stoppé la croissance de lignées cellulaires provenant de LMC en inhibant l'hyperphosphorylation des récepteurs FLT3 (voies MAP kinase et PI3 kinase), et a montré son efficacité thérapeutique (aux mêmes concentrations que PKC412) dans deux modèles murins de LMC. Les chercheurs ont commencé les premiers essais cliniques sur CT53518 et disent être en train de développer d'autres inhibiteurs du récepteur FLT3 (dont CEP-701 et SU11248).
Cancer Cell :
http://www.cancercell.org/misc/misc4.shtml
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- Publié dans : Médecine
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