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Vers un modèle animal de l'autisme infantile
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De nombreuses études neurologiques démontrent que les syndromes pathologiques regroupés sous le nom d'autisme infantile ne peuvent plus être considérés comme des affections purement psychologiques, mais qu'ils correspondent à de véritables pathologies neuro-développementales, dont l' une des causes, probablement majeure, est liée à des anomalies du développement du système nerveux central au cours de l'ontogenèse. Un grand nombre de sujets dits autistes présentent une atrophie de certaines zones du cerveau, . L'existence de rongeurs présentant des anomalies d'origine génétique de ces aires cérébrales, a permis de tester leur comportement dans des situations standardisées de laboratoire. Chez ces cobayes, des études conjointes ont été menées par les équipes de Jean Caston et Daniel Mellier (Université de Rouen), de Nicole Delhaye-Bouchaud et Jean Mariani (Institut des neuro-sciences, CNRS-Université Paris 6) et de Henri Peter Godfrey (New-York Medical College). Les chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence, chez ces rongeurs, l'existence d'une absence quasi totale de comportement exploratoire de leur environnement, et d'évitements dans des situations d'interactions sociales. Tous ces comportements, caractéristiques des sujets autistes, montrent la réalité d'un modèle neurobiologique animal de l'autisme. L'autisme est une pathologie qui se manifeste très précocement au cours de la petite enfance et dont le diagnostic est basé sur l'existence d'anomalies comportementales : absence de communication par le langage et troubles des interactions sociales. Pendant longtemps, l'autisme a été considéré comme une maladie purement psychologique due notamment à un déficit de communication entre la mère et son bébé. Aujourd'hui, on reconnaît à l'autisme non pas une mais plusieurs causes, dont l'une, probablement majeure, se trouve dans des anomalies du développement du système nerveux.
(CNRS/info)
http://www.auteuil.cnrs-dir.fr/Cnrspresse/n364a1.htm
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- Publié dans : Médecine
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