Vers l'élimination bactérienne des pollutions par hydrocarbures
- Tweeter
-
-
1 avis :
Des chercheurs allemands du Centre Helmholtz pour la recherche environnementale (Leipzig) et de l’Institut Max Planck de génétique moléculaire (Berlin), travaillent, dans le cadre du projet européen BACSIN, à la mise au point de bactéries capables de dégrader tous les types d'hydrocarbures et de les transformer en micro-organismes inoffensifs pour l'environnement.
Ces scientifiques viennent de publier une cartographie génétique d’Oleispira antarctica, une bactérie vivant dans l’océan Antarctique qui possède la capacité de dévorer les carburants. La même équipe a également étudié Alcanivorax borkumensis, une bactérie mangeuse de pétrole qui peut transformer les alcanes de 12 à 19 carbones en acides gras afin de les intégrer dans sa membrane plasmique.
Ces recherches pourraient déboucher sur de nouvelles techniques particulièrement efficaces et écologiques, visant à l'utilisation de ces micro-organismes dans le contrôle des pollutions maritimes par hydrocarbures. Il semble notamment envisageable, en s'appuyant sur ces recherches, d'utiliser plusieurs types de bactéries mangeuses de pétrole sous la forme d'une poudre lyophilisée qui pourrait être répandue directement sur les nappes polluantes. Ces dernières seraient alors rapidement dégradées et transformées en sous-produits biodégradables et inoffensifs pour l'environnement.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Le changement climatique entraînera une augmentation des séismes
Chaque année à travers le monde, plusieurs dizaines de séismes majeurs se produisent. Ces événements peuvent causer la mort de centaines de milliers de personnes, comme récemment en 2010 (226 000 ...
Une piste très prometteuse pour réduire les émissions de CO2 du ciment
La production de béton (4,5 milliards de tonnes par an) il représente 7,5 % de la totalité des émissions mondiales de CO2 et si le béton était un pays, il serait le troisième émetteur mondial ...
Les émissions de protoxyde d'azote mettent en péril les objectifs climatiques
Des chercheurs australiens ont montré que les émissions mondiales de protoxyde d'azote, un puissant gaz à effet de serre également connu pour son usage comme “gaz hilarant” de par ses effets ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 320
- Publié dans : Terre Sciences de la Terre, Environnement et Climat
- Partager :
Jacques Cells-Erre
23/10/2013Il est regrettable que l'ONU n'ait pas obligé les industries dévastatrices de la flore et de la faune (également fort nuisibles pour la santé humaine) de développer dès le début la parade biologique correspondante.
Ce qui après "le pétrole facile à extraire sans danger" (sauf pour les locaux...), continue d'être planétairement coupable et encore plus destructif des équilibres vitaux, de la propreté de l'eau..., avec la fracturation des roches à gaz de schiste, technique contaminante pour des éternités !§!