Vivant
Vers la création de la vie artificielle ?
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Les scientifiques du groupe de Craig Venter à l'Institute for Genomic Research", viennent d'identifier le nombre minimal de gènes nécessaire pour définir la vie. Les chercheurs ont séquencé le génome du "Mycoplasma genitalium", l'organisme le plus simple du monde, puis ils ont déterminé et organisé les assemblages géniques de base. Ils ont alors constaté que 300 gènes seulement sont nécessaires à la survie de cet organisme. Les chercheurs américains, parmi lesquels figure Hamilton Smith, prix Nobel pour ses travaux sur la mutagénèse dirigée, ont utilisé une technique de mutagénèse appelée `global transposon mutagenesis' pour générer des mutations tout au long du génome de M. genitalium. L'insertion de transposons au sein de l'ADN de M. genitalium permet d'interrompre le cadre de lecture de plusieurs centaines de gènes. L'intérêt d'une telle stratégie est qu'elle permet d'inactiver toute une série de gènes non indispensables . Ces recherches sur le " génome minimal " touchent à la définition même de la vie. A l'instar du clonage reproductif, impensable avant que la naissance de la brebis Dolly devienne une réalité, ces expériences soulèvent de très importantes éthiques. En effet, leur finalité est, un jour, la création de micro-organismes, existants ou entièrement nouveaux, dont le génome réduit à sa plus simple `expression' serait construit de manière complètement artificielle. Cette découverte pourrait permettre la réalisation d'un mode d'emploi conduisant à la fabrication de créatures synthétiques, et renforce l'hypothèse selon laquelle la vie pourrait être créée par l'association des "bons gènes" dans le "bon ordre". Cette théorie, si elle se confirme pose cependant un problème éthique considérable et, conscient de ce débat, l'Institut de Craig Venter a décidé d'utiliser les compétences de 25 bioéthiciens éminents pour évaluer les conséquences morales et sociales d'une telle découverte.
Brève rédigée par @RTFlash
BBC News : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_558000/558194.stm
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- Publié dans : Médecine
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