La végétation a servi d'amortisseur au réchauffement climatique mondial
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Une étude réalisée par des chercheurs de l'Université américaine de Princeton vient de montrer que, sans les effets de la végétation et des forêts, les émissions de carbone dans l'atmosphère auraient été augmentées de 186 à 192 gigatonnes depuis 1950.
Il faut rappeler que les forêts constituent, après les océans, le principal "puits de carbone" qui permet de piéger et de stocker le CO2 dans les végétaux et dans les sols. L'étude souligne que, sans les effets de la végétation, la concentration de CO2 dans l'atmosphère terrestre depuis le début de la révolution industrielle aurait augmenté, non pas de 115 ppm comme cela a été constaté, mais de 200 ppm.
Cet effet d'amortissement de la végétation et des forêts aurait donc permis, d'après ces travaux, une réduction de 75 % du rythme d'augmentation des émissions globales de CO2 dans l'atmosphère. En termes de températures, cela s'est traduit par une diminution de 0,3°C du réchauffement climatique mondial.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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J.T.
10/09/2014Ce 3% doit être basé sur les surface de forêts actuelles !
Mais mesure-t-on combien de sols et de régions montagneuses ne sont pas couvertes de forêts, comme dans la cordillère des Andes ?
Alors que l'humidité a un coefficient d'absorption de chaleur de 35 par rapport à l'air sec et que toute forêt bien exploité en agroforesterie retenue sur tout bassin versant absorbe les crues et accroît cette croissance végétale en absorbant plus vite le CO2.
C'est aux américains, russes et chinois, au Moyen Orient, à l'Afrique de revoir entièrement leurs méthodes de cultures intensives et d'élevage excessif sans arbre...; et pas de prétendre que le problème serait d'abord mondial !
Tout en cessant de tout miser sur les énergies fossiles, ayant mis des millions d'années pour se fabriquer !§!