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Vaccins et autisme : une nouvelle étude confirme l'absence de lien
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Une vaste étude américaine portant sur environ 95.000 enfants ayant des frères et sœurs plus âgés (dont certains étaient autistes) vient une nouvelle fois de confirmer l'absence de liens entre le triple vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole) et un risque accru des troubles du spectre autistique (TSA). Pour réaliser cette étude, les chercheurs se sont appuyés sur les demandes de remboursement de soins dans une banque de données d'un grand groupe d'assurance maladie. L'étude de toutes ces données a démontré que le vaccin ROR n'était aucunement lié à un accroissement du risque d'autisme, quel que soit l'âge de la vaccination ou le fait qu'un frère ou une sœur plus âgé soit autiste.
A l'origine de ce prétendu lien, on trouve une étude de 1998 publiée dans la revue médicale The Lancet, qui note un lien entre la vaccination ROR et des cas d'autisme. Or, cette étude a été discréditée en 2004 car ses auteurs avaient faussé des données. Elle a été retirée de la revue et de nombreuses études ultérieures ont montré l'absence de lien entre vaccin ROR et autisme.
Malheureusement, en dépit de ce travail scientifique très solide, les théories complotistes ont fait leur œuvre dans l'opinion publique, notamment aux Etats-Unis, où de nombreux parents continuent à croire que ce vaccin peut provoquer des troubles autistiques chez leurs enfants.
D'après les auteurs de l'étude du JAMA, cette croyance, combinée au fait qu'un enfant dont le frère ou la sœur aîné est autiste a un risque génétique accru de souffrir de ce trouble, pourrait conduire ces parents à ne pas faire vacciner leurs plus jeunes enfants. Une décision qui explique notamment le retour de la rougeole aux USA, une maladie pourtant éradiquée aux Etats-Unis depuis des années.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Médecine
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