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Un vaccin prometteur contre plusieurs types de cancer…
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En 2018, des chercheurs de l’Université Stanford avaient montré que l’injection de deux agents immunostimulants directement dans une tumeur provoquait la reconnaissance et la destruction des cellules cancéreuses. Si techniquement ce n’en est pas un, les scientifiques avaient qualifié cette approche de “vaccin” dans la mesure où le traitement provoque une réponse immunitaire et qu’il peut facilement être administré par injection. Toujours est-il que la méthode semble fonctionner chez la souris. Prochaine étape : l’Homme.
L’année dernière, une autre équipe avait également détaillé les premiers résultats prometteurs de la première phase de test clinique d’un vaccin contre le cancer colorectal. Il s’agit de l’un des plus répandus en France, avec 43 336 nouveaux cas estimés en 2018.
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs avaient alors découvert que tous les cancers colorectaux semblent exprimer une molécule appelée GUCY2C. L’idée était donc de concevoir un vaccin capable de cibler cette molécule. Des chercheurs du Translational Research Institute en Australie, en collaboration avec l’Université du Queensland, proposent aujourd’hui un autre traitement prometteur. Ils pensent que leur vaccin pourrait être utilisé pour traiter les cancers du sein, du poumon, du rein, de l’ovaire et du pancréas. L’approche serait également très prometteuse avec les cancers du sang (leucémie myéloïde, lymphome non hodgkinien, myélome multiple et leucémies pédiatriques).
Ce vaccin fonctionne de la même manière que beaucoup d’autres, proposant des protéines spécifiques présentes sur les cellules cancéreuses. L’idée est donc d’amener le système immunitaire à reconnaître ces protéines dans le but de créer des cellules de mémoire. Plus tard, si ces mêmes protéines se présentent, le système immunitaire peut alors facilement reconnaître les cellules incriminées. Pour ensuite les détruire.
Les premiers essais ont montré que le vaccin délivrait la protéine spécifique de la tumeur avec succès et invoquait une réponse immunitaire. Du moins sur des cellules humaines infectées et sur des modèles de souris. La prochaine étape, expliquent les chercheurs, sera de proposer la même approche dans le cadre de premiers essais cliniques.
Kristen Radford, principale auteure de ces travaux, pense également que le vaccin pourrait être beaucoup plus viable que ceux actuellement en cours de développement. « Premièrement, il peut être produit sous la forme d’une formulation de qualité clinique “standard”, » dit-elle. « De quoi contourner les problèmes financiers et logistiques associés aux vaccins spécifiques aux patients ». Et deuxièmement, « ce prototype de vaccin cible les cellules tumorales clés nécessaires à l’initiation de réponses immunitaires spécifiques aux tumeurs, maximisant ainsi l’efficacité potentielle du traitement, tout en minimisant les effets secondaires potentiels ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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