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Un vaccin permet de contrôler l'évolution du SIDA chez le singe

Un vaccin à base d'ADN, l'acide désoxyribonucléique, utilisé avec une protéine renforçant le système immunitaire, a permis de contrôler le développement de la contamination par le VIH et d'empêcher l'apparition du SIDA chez le singe. Cette information a été rapportée par des chercheurs dans la revue Science à paraître vendredi. Le vaccin, soulignent les scientifiques, n'a pas évité l'infection des singes, mais il a renforcé leur système immunitaire et le virus est resté à des taux indétectables. Par ailleurs, les animaux n'ont pas développé le SIDA et ne sont pas morts des suites de la contamination. Le vaccin, soulignent les scientifiques, n'a pas évité l'infection des singes, mais il a renforcé leur système immunitaire et le virus est resté à des taux indétectables. Par ailleurs, les animaux n'ont pas développé le SIDA et ne sont pas morts des suites de la contamination. Cette étude laisse penser qu'une "réponse immunitaire puissante provoquée par un vaccin peut changer de façon importante l'issue d'une contamination par le VIH", souligne le principal auteur de l'article, le Dr Dan Barouch, du centre médical Beth Israel Deaconess à l'université Harvard à Boston (Massachusetts). Le vaccin contient de l'ADN issue de l'enveloppe et du coeur du VIH et a pour but de stimuler la production des cellules immunitaires T appelées CD8+, qui visent plus spécifiquement ce virus. La protéine donnée en complément est un ensemble formé par une protéine d'interleukine-2 et un morceau d'immunoglobine G. Les chercheurs estiment que d'autres stratégies que la protéine peuvent être utilisées pour renforcer les effets du vaccin. D'autre part, ils ne savent pas combien de temps le vaccin sera efficace et ils pensent que plusieurs injections pourraient être nécessaires pour maintenir son effet de protection. Dans un commentaire publié avec cette étude, les professeurs Xuefel Shen et Robert Siliciano, de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), notent que si une telle stratégie pouvait être appliquée à l'homme, cela "diminuerait énormément" le taux de transmission du VIH et le nombre de morts par le SIDA dans le monde, notamment là où les traitements actuels ne peuvent pas être employés.

Figaro : http://www.lefigaro.fr/

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