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Un vaccin expérimental contre l'Alzheimer

Washington Post/8/07/99 :

_ http://search.washingtonpost.com/wp-srv/WPlate/1999-07/08/204l-070899-idx.html

Un vaccin expérimental testé sur des souris atteintes de la maladie d'Alzheimer a montré des résultats très encourageants et pourrait ouvrir la voie à des essais cliniques prometteurs sur l'homme, selon les résultats d'une étude parue dans la revue britannique Nature. Le vaccin développé par des chercheurs de la société Elan Corporation, basée en Irlande, a permis de réduire voire d'empêcher complètement le développement dans le cerveau des souris traitées de plaques amyloïdes, des dépôts soupçonnés de jouer un rôle dans l'initiation de la dégénérescence des neurones. Ce vaccin, appelé AN-1792, consiste en une forme acido-aminée d'une protéine, la peptide amyloïde-béta (AB-42), à l'origine de la production de plaques amyloïdes, dites aussi "plaques séniles". Il a été injecté dans le cerveau de souris génétiquement modifiées, âgées de six semaines et porteuses de la maladie d'Alzheimer. A l'âge de 13 mois, les cerveaux de ces souris ont été comparés avec ceux de souris non immunisées. "Pratiquement toutes les souris traitées avec (le vaccin AN-1792) avaient moins de dépôts d'amyloïdes détectables dans leurs cerveaux", selon les résultats de cette étude menée par des chercheurs des laboratoires Elan Pharmaceuticals, basés à San Francisco (Californie). En revanche, les dépôts de plaque n'ont pas été réduits chez les souris non vaccinées. "Cela suggère que la vaccination avec AN-1792 a empêché le dépôt d'amyloïde-béta et/ou a accéléré son enlèvement des tissus cérébraux", a affirmé le vice-président de la division neurobiologie à Elan, Dale Schenk. Un deuxième volet de l'expérience a porté sur la vaccination de souris saines. "Les résultats suggèrent que les souris traitées avec le vaccin AN-1792 n'ont jamais développé les lésions dégénératives associées avec la maladie d'Alzheimer", a poursuivi M. Schenk. "Si le vaccin AN-1792 s'avérait capable de réussir aussi bien lors de futurs essais cliniques sur l'homme, comme cela a été le cas sur lors des études précliniques sur les souris, nous pensons que cela contribuerait à traiter une maladie qui dévastent des millions de malades et leurs familles", a-t-il conclu. Environ une personne sur dix âgée de plus de 65 ans est touchée par cette maladie et pratiquement 40% des personnes au-delà de 85 ans.

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