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Le vaccin contre le papillomavirus confirme son efficacité en matière de protection contre le cancer du col de l'utérus
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Régulièrement contestée depuis sa création, l’efficacité du vaccin anti-papillomavirus humains (HPV) vient à nouveau d'être confirmée par une nouvelle étude américaine commanditée par le Centre de contrôle des maladies infectieuses.
Cette recherche dirigée par Lauri Markowitz montre que l’introduction de ce nouveau vaccin a bien entraîné une réduction sensible des taux d’infection au HPV, chez les jeunes Américaines.
Selon ces travaux, la prévalence de l’infection aux États-Unis a été réduite de 56 % depuis 2006 chez les adolescentes de 14 à 19 ans. Chez les femmes âgées de 14 à 19 ans, la prévalence des infections à HPV (6, 11, 16 ou 18) est passée de 11,5 % en 2003-2006 à 5,1 % en 2007-2010.
Il faut rappeler qu'il existe actuellement de vaccins distincts contre les papillomavirus humains (HPV) : d'une part, le vaccin quadrivalent Gardasil, des laboratoires Merck, efficace contre les virus HPV 16, 18, 6 et 11 et, d'autre part, le vaccin bivalent Cervarix, des laboratoires GSK, qui cible, lui, les virus HPV 16 et 18.
En France, la vaccination anti HPV est recommandée aux jeunes filles âgées de 11 à 14 ans mais, selon le dernier bilan de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), seule une jeune fille sur 3 a reçu les 3 doses recommandées et, globalement, la couverture vaccinale reste faible.
Cette nouvelle étude devrait donc conduire à revoir les préconisations officielles dans un sens préconisant l'extension de cette vaccination.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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