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Usage du mobile : la fracture des quarante ans

Les Français ne sont pas égaux devant le mobile. La moitié dit savoir se servir d'une bonne partie, voire de toutes les fonctions. L'autre d'à peine quelques-unes, en dehors des appels. Principale différence entre eux ? L'âge. Bien plus que la catégorie socioprofessionnelle ou le sexe, c'est ce critère qui définit le rapport des Français avec le téléphone portable. TNS Sofrès le soutient, dans le premier observatoire sociétal du téléphone portable, commandé par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom). Et l'institut d'études d'évoquer une véritable « fracture générationnelle » dans le mobile, située autour de 40 ans. Donnée la plus évidente, le taux d'équipement, en moyenne de 72 % chez les Français, est de 95 % chez les 18-24 ans alors qu'il tombe à 53 % chez les plus de 60 ans.

Le téléphone mobile est un phénomène de société car il n'a pas d'égal lorsqu'on considère sa diffusion : Il existe une « génération mobile » : les 15 à 24 ans. Cette génération se différencie des plus de 40 ans par le sentiment de maîtriser son mobile, les usages diversifiés comme l'envoi de SMS (89 % des moins de 40 ans contre 47 % des plus de 40 ans) ou l'aspect « couteau suisse » pour l'utilisation très marquée chez les jeunes des applications additionnelles de nos portables : réveil, appareil photo etc.

On apprend désormais à se rendre injoignable sur son mobile : 75 % des utilisateurs éteignent leur mobile, 65 % le mettent en mode vibreur, 59 % refusent volontairement des appels et laissent leur répondeur prendre des messages. Autre enseignement intéressant de l'étude : lorsqu'on est joignable et que l'on reçoit un appel, on apprend à arbitrer immédiatement pour décider d'y répondre ou non. Environ 6 Français sur 10 prennent en compte l'identité de celui qui les appelle, 58 % le lieu où ils sont et 50 % les personnes avec qui ils sont.

BT

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