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Tumeur agressive du cerveau : un nouvel espoir
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D’après une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine, des chercheurs américains auraient créé une molécule synthétique capable d’inhiber l’invasion des tissus sains du cerveau par des cellules cancéreuses. Ce composé, utilisé en traitement pré-chimiothérapie, permet de soigner les rats atteints d’un glioblastome et d’augmenter considérablement leur espérance de vie.
En étudiant les différentes molécules ayant des propriétés anticancéreuses, Jack Arbiser et ses collègues du service de dermatologie de l’université Emory (Atlanta, Etats-Unis) ont décidé de synthétiser un composé chimique ayant les caractéristiques d’un colorant triphénylméthane, le violet de gentiane, et utilisant comme base l’imipramine, un médicament utilisé pour traiter la dépression qui passe au travers de la barrière hématoencéphalique et pénètre dans le cerveau. Ils ont ainsi créé le bleu d’imipramine (IB).
Les premières expériences, menées in vitro, ont montré que cette nouvelle molécule inhibait l’invasion de plusieurs lignées cellulaires humaines et murines du gliome. Forts de ces premiers résultats, les chercheurs ont décidé de tester sur des rats génétiquement modifiés pour développer un glioblastome - tumeur particulièrement agressive du cerveau, proche de celui qui touche l’homme, un cocktail médicamenteux qui associe bleu d’imipramine et chimiothérapie. Très vite, ils ont constaté que l’IB empêche le gliome d’envahir le cerveau. La tumeur, devenue plus compacte faute de pouvoir croître, est une cible plus facile pour la chimiothérapie. A 200 jours, l’ensemble des rats traités ont survécu, contrairement aux rongeurs témoins uniquement soignés par chimiothérapie, dont seulement 33 % étaient toujours en vie.
Particulièrement encourageants ces résultats ouvrent la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques. Des essais cliniques sur l’homme sont d’ores et déjà envisagés.
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- Publié dans : Médecine
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