Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Neurosciences & Sciences cognitives
Troubles de l'attention : une origine neurobiologique ?
- Tweeter
-
-
1 avis :
Des chercheurs du CNRS, de l'université de Strasbourg et de l'Inserm ont identifié une structure cérébrale, le colliculus supérieur, dont l'hyperstimulation entraîne des modifications de comportement similaires à celles de certains patients souffrant de troubles de l'attention (TDA). Leurs travaux montrent aussi une accumulation de noradrénaline dans la zone concernée, mettant en lumière un rôle de ce médiateur chimique dans les troubles de l'attention.
Le trouble du déficit de l'attention concernerait environ 5 % des enfants. Il se manifeste principalement par une perturbation de l'attention et une hyperactivité. Plus de la moitié de ces enfants présentent encore des symptômes à l'âge adulte.
Cette étude a porté sur le comportement de souris transgéniques présentant un défaut du développement au niveau du colliculus supérieur. Cette structure, située dans le cerveau moyen, joue un rôle central dans le contrôle de l'attention et de l'orientation visuelle et spatiale. Ces recherches pourraient déboucher sur de nouvelles options thérapeutiques contre ce trouble pour lequel il n'existe pour l'instant aucun traitement satisfaisant.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Un nouvel algorithme améliore la stimulation cérébrale profonde pour la maladie de Parkinson
Les chercheurs du Mass General Brigham ont identifié des cibles thérapeutiques susceptibles d'optimiser le traitement spécifique des symptômes de la maladie de Parkinson. La stimulation cérébrale ...
Le premier atlas complet du cerveau d'un mammifère
Des chercheurs travaillant sur le programme américain Brain Initiative Cell Census Network (BICCN) viennent de produire un atlas du cerveau de souris à une « résolution moléculaire et spatiale ...
La dopamine permet de sélectionner les événements à mémoriser
Chez les mammifères, la création de souvenirs nécessite que les connexions entre les neurones soient modifiées au sein de l’hippocampe, une structure du lobe temporal. Aujourd’hui, les modélisations ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 415
- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
- Partager :