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Troubles bipolaires : le poids et l'alimentation améliorent l’efficacité du traitement
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Une équipe internationale de recherche associant des chercheurs australiens, allemands et américains, a montré que les personnes suivant un régime alimentaire moins inflammatoire (c'est-à-dire moins riche en acides gras saturés, en sucre et en produits raffinés) et/ou qui ont un faible indice de masse corporelle (IMC) répondent mieux au traitement.
"Si nous pouvons confirmer ces résultats, il s'agit d'une bonne nouvelle pour les personnes atteintes de trouble bipolaire, car il existe un besoin urgent de meilleurs traitements pour sa phase dépressive", a déclaré la chercheuse principale, Melanie Ashton, de l'Université Deakin en Australie. Les résultats de cette étude ont été présentés lors de la conférence du Collège européen de neupsychopharmacologie à Barcelone le 7 octobre.
Durant cette étude de 16 semaines, les chercheurs ont étudié les cas de 133 participants. Un groupe a pris une combinaison de nutraceutiques, des vitamines et/ou minéraux, dont de l’acide aminé anti-inflammatoire, tandis que l’autre a pris un traitement placebo, le tout en plus de leurs traitements habituels. Les chercheurs ont mesuré l’IMC des patients au début de l’étude, leurs phases dépressives ainsi que leur capacité évolutive quotidienne. Chaque participant devait remplir un questionnaire sur son alimentation habituelle afin que les scientifiques évaluent sa qualité.
"Nous avons constaté que les personnes ayant un régime alimentaire de meilleure qualité et/ou un indice de masse corporelle inférieur, présentaient une meilleure réponse au traitement nutraceutique complémentaire que celles ayant un régime de faible qualité, ou un régime comprenant des aliments qui favorisent l'inflammation ou qui font de l’embonpoint", conclut la chercheuse australienne.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Neurosciences & Sciences cognitives
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