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Très haut débit : inexorable déclin de l'ADSL face à la fibre optique
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Selon une étude du cabinet Sia Conseil, "le marché de l'ADSL en France va connaître son déclin dès 2010". Cet affaiblissement sera directement provoqué par le déploiement de réseaux en fibre optique. Dès cette année, la part des accès internet liés à cette technologie atteindra 3 % du marché, 10 % en 2009 et 37 % en 2012, soit 5 millions de foyers, à comparer aux 4 millions de « foyers FTTH » que vise le ministère de l'Industrie.
Plusieurs raisons expliquent cette accélération du très haut débit optique selon Sia Conseil. D'abord la volonté des pouvoirs publics de faciliter son intégration par une politique d'aménagement du territoire, qui prévoit notamment une forte implication des collectivités locales.
Ensuite, le passage au THDO est un moyen pour les opérateurs de se différencier sur le marché et d'attirer les abonnés des concurrents. "Proposer le très haut débit sera un avantage concurrentiel important pour recruter de nombreux clients d'opérateurs qui n'auront pas l'infrastructure nécessaire pour proposer des services équivalents" souligne l'étude.
Autre «facteur structurant» : les tarifs ne seront pas régulés au contraire de l'ADSL. Du coup, la fibre optique doit permettre aux opérateurs d'accroître le revenu moyen par utilisateur (Arpu). Le cabinet estime que l'Arpu d'un abonné au THD sera compris entre 45 et 65 euros suivant l'opérateur, soit de 10 à 15 euros de plus qu'aujourd'hui.
Conséquence du développement du très haut débit, le cabinet prévoit une restructuration du secteur accompagnée par une baisse sensible des offres ADSL et par un inévitable regroupement des acteurs. Dans ce scénario, l'ADSL commencera dès 2010 son déclin au profit du THD. Selon cette étude il ressort clairement de cette analyse que «Le marché sera donc tiré par l'offre et la capacité des opérateurs à créer les services de demain.»
Parmi ceux-ci, de nombreuses pistes sont à explorer : la télévision haute définition, la vidéo à la demande, les mondes virtuels 3D, la visioconférence et le peer-to-peer, sont autant d'applications qui exploiteront pleinement les potentialités du THDO atteignant les 100 mégabits symétriques par seconde. La France pourrait donc se placer dans le trio de tête mondial avec le Japon et la Corée, et rattraper ainsi son retard sur certains pays européens comme la Suède et l'Italie, conclut l'étude.
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