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Transgene : 1er patient traité dans l’essai de Phase 2 avec TG4010 dans le cancer du poumon
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Transgene a annoncé le traitement du premier patient de l’essai de Phase 2 combinant TG4010 avec Opdivo (nivolumab) de Bristol-Myers Squibb et une chimiothérapie standard, en 1ère ligne de traitement du cancer du poumon non épidermoïde, non à petites cellules (NSCLC), au stade avancé, chez des patients dont les tumeurs expriment des niveaux de PD-L1 faibles ou indétectables.
L’essai de Phase 2 évalue l’efficacité et la tolérabilité de la combinaison de TG4010, une immunothérapie active conçue par Transgene et ciblant l’antigène tumoral MUC1, avec Opdivo® (nivolumab), un inhibiteur de points de contrôle immunitaire de Bristol-Myers Squibb, qui lève l’immunosuppression. Ces deux thérapies sont associées à un doublet de chimiothérapie à base de sels de platine.
Cet essai multicentrique et à bras unique inclura jusqu’à 39 patients (ne présentant pas de mutation activatrice du gène EGFR ou de remaniement du gène ALK), aux États-Unis et en Europe. Il mesurera l’efficacité antitumorale en termes de taux de réponse objective (objectif principal de l’étude). L’essai évaluera également la sécurité et la tolérabilité de la combinaison, ainsi que d’autres paramètres d’efficacité et des analyses immunologiques. Les premiers résultats sont attendus au deuxième semestre de 2018.
« Le cancer du poumon au stade avancé reste une maladie dévastatrice, surtout pour les patients dont les tumeurs expriment des niveaux de PD-L1 faibles ou indétectables. Nous nous réjouissons de démarrer cet essai clinique, qui associe notre immunothérapie, TG4010, avec nivolumab et la chimiothérapie en première ligne de traitement », ajoute Maud Brandely, Directeur, Développement Clinique, Opérations Cliniques & Affaires Réglementaires de Transgene.
Les chercheurs se disent convaincus que cet essai confirmera les données d’efficacité prometteuses de TG4010 précédemment obtenues avec la chimiothérapie, et montrera l’intérêt de cette nouvelle option thérapeutique pour ces patients. Le Docteur Élisabeth Quoix, Chef du Département de Pneumologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Investigateur-coordonnateur de l’étude, commente : « Les mécanismes d’action complémentaires de TG4010, de nivolumab et de la chimiothérapie pourraient améliorer la réponse immunitaire cellulaire et induire une meilleure activité antitumorale. Cette combinaison thérapeutique a pour but d’augmenter le taux de réponse afin de permettre une amélioration de la survie globale des patients souffrant de NSCLC avancé ».
L’association de l’immunothérapie TG4010 et de la chimiothérapie a montré une efficacité significative en termes de taux de réponse, de survie sans progression et de survie globale chez des patients ayant un NSCLC non épidermoïde au stade avancé dans un essai clinique de Phase 2.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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