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Un traitement porteur d’espoir contre le cancer de la prostate métastasé
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Un nouveau traitement de précision approuvé par les autorités canadiennes pour le cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) pourrait permettre à des patients en phase terminale de voir leur vie prolongée. Le Docteur Fred Saad, professeur titulaire de chirurgie et d'urologie au Centre hospitalier de l'Université de Montréal, s'enthousiasme au sujet de la nouvelle thérapie de pointe qui donnera une nouvelle option de traitement à des patients atteints d'un CPRCm qui s'est propagé à d'autres parties du corps malgré de nombreux traitements.
La nouvelle approche thérapeutique fait appel à la médecine nucléaire pour s'attaquer uniquement aux cellules cancéreuses sans endommager les organes du corps qui ne sont pas atteints par le cancer. Dans un premier temps, les oncologues scannent très précisément le cancer du patient et lui injectent ensuite des radioligands dans le sang. Un radioligand est composé d'une molécule de ciblage capable de reconnaître les cellules cancéreuses du patient, de s’y fixer et de relâcher une particule radioactive qui va ensuite les détruire.
Les essais cliniques ont montré qu’en moyenne, la thérapie permet de réduire de 50 % la progression des métastases et d'augmenter de 40 % les chances de survie du patient. Les résultats sont parfois encore plus spectaculaires, comme ce fut le cas d'Yvan Laniel, qui soignait un cancer de la prostate depuis 22 ans. L’homme de 78 ans a subi tous les traitements qui lui ont été proposés, standards et expérimentaux. S’ils ont tous donné de bons résultats, ces traitements n’ont fait que prolonger sa vie.
En 2018, toutefois, sa chance semblait tourner : des métastases étaient présentes partout dans son corps. C’est à ce moment que son médecin lui a proposé la thérapie expérimentale radioligand. Dès le premier traitement, les métastases ont commencé à se résorber et, 18 mois plus tard, elles avaient toutes disparu. Si la thérapie est approuvée pour les graves cas de cancer de la prostate, elle pourrait éventuellement permettre de traiter des cancers moins avancés.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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