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Un système prédictif qui double l’efficacité de l'autoconsommation solaire
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Pour MyLight Systems, comme pour de nombreux acteurs du photovoltaïque, 2014 a constitué une année charnière. « La baisse des prix du solaire conjuguée à la hausse du tarif de l’électricité a renversé le paradigme. À cette date, pour un producteur de photovoltaïque, consommer sa propre électricité est devenu plus intéressant que de la revendre aux gestionnaires de réseau », explique Ondine Suavet, cofondatrice de l’entreprise. C’est dans ce contexte qu’elle a élaboré alors, avec son frère Virgile, le concept qui donnera naissance à MyLight Systems : proposer des solutions intelligentes qui permettent d’optimiser l’utilisation de l’électricité produite par des panneaux solaires.
Au départ, l’idée est simple : « Le solaire est une ressource intermittente, mais on peut prévoir les temps de production avec précision. L’enjeu est donc de moduler la consommation afin qu’elle s’adapte aux pics de production des panneaux », détaille Ondine Suavet. La première solution, lancée dès 2015, prend donc la forme d’un coffret connecté, adapté à n’importe quelle installation et lié à un logiciel permettant au propriétaire de gérer automatiquement ou manuellement sa production.
Les algorithmes de cette application agrègent différentes données (météo, consommation des appareils, etc.) afin d’anticiper la production et de lancer automatiquement le système de chauffage ou le lave-linge de la maison. Très vite, l’intérêt d’une offre globale apparaît et MyLight Systems livre ses propres panneaux solaires. « Nous avons souhaité proposer des panneaux bi-verre, plus robustes que ceux associant le verre au kevlar et donc plus adaptés à l’autoconsommation où les acquéreurs investissent sur du très long terme », précise Ondine Suavet. Les panneaux bi-verre de MyLight Systems sont ainsi garantis trente ans, contre vingt ans pour d’autres technologies.
Dans cette configuration, un foyer peut atteindre 70 % d’électricité autoconsommée, soit deux fois mieux qu’une installation « classique », sans système intelligent. Afin d’atteindre l’autonomie totale, l’offre s’est enrichie, fin 2019, avec l’arrivée d’une solution de stockage virtuel, MySmart Battery. Un choix pensé pour être efficace et pragmatique : « Une installation photovoltaïque produit énormément de surplus l’été et quasiment pas l’hiver. Pour stocker physiquement toute cette électricité, il faudrait une batterie d’une capacité d’au moins 300 kWh, soit un investissement de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce qui est irréaliste », souligne Ondine Suavet. La batterie virtuelle de MyLight Systems évalue en temps réel le surplus produit par chaque utilisateur et le lui restitue lorsqu’il en a besoin. Cette offre prend la forme d’un abonnement mensuel conçu avec un fournisseur d’électricité renouvelable, Planète Oui.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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