La suie issue de la combustion des carburants joue un rôle majeur sur le climat
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Selon une étude américaine, la suie provenant de la combustion d'hydrocarbure, de charbon et de bois, serait le second plus important facteur du réchauffement de l'atmosphère après le dioxyde de carbone (CO2).
Contrairement au CO2, qui reste dans l'atmosphère pendant des décennies et est distribué à peu près uniformément dans l'atmosphère terrestre, la suie ne persiste dans l'air que pendant une dizaine de jours.
Selon ces travaux, la diminution des émissions de particules par véhicules à moteur diesel mais également par les fours à bois et chauffages domestiques pourrait avoir un impact bénéfique à court terme sur le climat.
En revanche, d'autres sources de suie, comme les feux de forêt, sont plus difficiles à contrôler, surtout avec la multiplication des canicules et des sécheresses, qui favorisent les incendies.
En fait, ces particules de suie auraient un effet trois fois plus important que prévu sur le réchauffement climatique. En se déposant par exemple sur les glaciers ou sur la banquise arctique, la suie rend plus sombre ces surfaces qui vont alors absorber plus de chaleur et fondre à un rythme plus rapide.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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- Publié dans : Climat
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