Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Des sucres découverts dans des météorites nous éclairent sur les origines de la vie
- Tweeter
-
-
2 avis :
Une équipe scientifique internationale, associant des chercheurs japonais des Universités de Tokohu et Hokkaido et des chercheurs américains de la NASA, a découvert la présence de sucres « extraterrestres » dans deux météorites.
Ce ne sont pas les premiers ingrédients de la vie détectés dans les météorites. En 2009, l’agence spatiale américaine annonçait la découverte de glycine dans une comète, c’est-à-dire des acides aminés utilisés par les organismes vivants pour produire des protéines. La présence de nucléobases — composés biologiques de l’ADN et de l’ARN — a également été confirmée. Ces découvertes permettaient déjà à de nombreux scientifiques d’avancer l’hypothèse que les astéroïdes, corps célestes « parents » des météorites, sont animés par des réactions chimiques produisant des ingrédients de la vie. Mais le sucre restait, jusqu’à maintenant, le grand absent de l’équation pour confirmer l’idée.
Les chercheurs se sont penchés sur deux météorites primitives : NWA 801, écrasée en 2001 en Amérique du Nord, et Murchison, tombée en 1969 en Australie. Les sucres qu’ils y ont découverts sont le ribose, l’arabinose et le xylose. Le ribose est un sucre qui entre en interaction avec l’ARN, en jouant ainsi un rôle fondamental dans la transcription du code génétique d’une forme biologique. Jason Dworkin, co-auteur de la recherche, s’étonne que l’on ait retrouvé une molécule « aussi fragile » dans un « matériau aussi ancien ».
Cette découverte n’est pas seulement une surprise quant à la composition des météorites, elle vient participer plus largement à la compréhension de nos origines. Une hypothèse loin d’être minoritaire avance que la vie n’a pas émergé directement sur notre planète. Les ingrédients auraient été apportés depuis l’espace par un bombardement de météorites. La présence de sucres aussi essentiels aux formes biologiques, en plus des précédentes découvertes, tend à étayer toujours un peu plus cette piste.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
HPV : le vaccin serait efficace chez les femmes étant aux premiers stades de cancer du col de l’utérus
Comme le rappelle Refika Yigit, gynécologue oncologue au Centre médical universitaire de Groningue (Pays-Bas), « Presque toutes les lésions cervicales pré-malignes et les cancers du col de l'utérus ...
La chronobiologie impacte sensiblement l'efficacité des immunothérapies
Les immunothérapies, qui visent à renforcer l’action du système immunitaire pour lutter contre le cancer, sont parmi les traitements antitumoraux les plus prometteurs. Toutefois, s’ils s’avèrent ...
Un nouveau traitement ralentit la sclérose en plaques
Une étude de phase 3 menée sur le candidat-médicament tolebrutinib vient de montrer des résultats positifs chez des patients atteints de sclérose en plaques, a annoncé le laboratoire Sanofi dans un ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :