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Le stress rend les traitements anticancéreux moins efficaces
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Selon une étude du Wake Forest Baptist, dirigée par le Professeur George Kulik, le stress pourrait réduire l'efficacité des médicaments contre le cancer de la prostate et même accélérer le développement de ce cancer.
Cette étude, réalisée sur des souris génétiquement modifiées pour développer un cancer de la prostate, montre que les animaux maintenus au calme répondent mieux au traitement chimiothérapique administré que leurs congénères exposés au stress.
Lorsque les souris sont maintenues au calme, le médicament supprime les cellules cancéreuses et inhibe la croissance tumorale. Mais lorsque les souris subissent un stress répété, les cellules cancéreuses ne meurent pas et le médicament ne parvient pas à stopper la croissance tumorale.
Les chercheurs ont pu identifier la voie de signalisation cellulaire par laquelle l'adrénaline déclenche la réaction cellulaire en chaîne qui contrôle la mort cellulaire. Ils ont constaté que, pour les souris sous bêtabloquants, le stress ne favorisait pas la croissance des tumeurs de la prostate car ces médicaments bloquent l'activation de la voie de signalisation qui empêche le "suicide cellulaire" de cellules cancéreuses.
Les bêtabloquants pourraient donc améliorer l'efficacité des thérapies anti-cancer, à condition toutefois de pouvoir identifier, grâce à des biomarqueurs spécifiques, les types de tumeurs sensibles au stress.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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