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La solitude serait un facteur majeur de démence chez la personne âgée

Des chercheurs de l’école  de Médecine de l’Université de New-York ont montré que la prévalence de l’isolement social augmente chez les personnes âgées, et qu’en raison non seulement du vieillissement des populations mais aussi du lien notable entre la solitude et le risque de démence, la prévalence des démences pourrait donc croître simultanément et rapidement.

L’étude a analysé les données rétrospectives de 2.308 participants à l’étude Framingham, exempts de démence à l’inclusion et âgés en moyenne de 73 ans. Ces participants ont été évalués sur le plan neuropsychologique, ont passé une IRM cérébrale et ont renseigné la fréquence du sentiment de solitude et d’autres symptômes dépressifs, comme des troubles du sommeil ou un manque d’appétit. Les participants ont également été évalués pour les facteurs de risque génétique de la maladie d’Alzheimer (notamment allèle APOE ε4). Les participants ont été suivis sur 10 ans.

Cette étude montre que 144 des 2.308 participants ont déclaré se sentir seuls 3 jours ou plus au cours de la semaine précédente ; au cours du suivi, 329 des 2.308 participants ont été diagnostiqués avec la maladie : parmi les 144 participants "solitaires", 31 ont développé une démence. L’étude montre par ailleurs que les participants plus jeunes âgés de 60 à 79 ans mais solitaires apparaissent plus de 2 fois plus susceptibles de développer une démence. Au final, la solitude était associée à un risque multiplié par 3 de démence chez les participants plus jeunes non porteurs de l’allèle APOE ε4.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Neurology

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