Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un simple test sanguin pour un diagnostic plus rapide du cancer du cerveau
- Tweeter
-
-
0 avis :
Après l’avoir détecté au moyen d’une IRM cérébrale, le diagnostic exact du cancer du cerveau se fait généralement par prélèvement d’un échantillon de la tumeur, au cours d’une intervention chirurgicale délicate qui n’est pas sans risque pour les patients vulnérables. Un simple test sanguin, premier du genre, conçu par les chercheurs du Brain Tumor Research Centres of Excellence, au Royaume-Uni, pourrait bien changer la donne en matière de détection précoce de tumeur cérébrale, qui touche 3.500 nouvelles personnes chaque année en France.
Leurs travaux se sont appuyés sur une étude clinique menée sur des centaines de patients atteints d’un cancer du cerveau. Le test sanguin en question, baptisé TriNetra-Glio, fonctionne en isolant les cellules tumorales qui se sont échappées de la tumeur et circulent dans le sang. Ces cellules isolées sont ensuite colorées et peuvent être identifiées au microscope. « Ce test sans risque n'est pas seulement un indicateur de maladie, c'est une biopsie liquide véritablement diagnostique », explique le neurochirurgien Kevin O'Neill, co-auteur de l’étude. « Il détecte les cellules tumorales intactes circulant dans le sang, qui peuvent alors être analysées avec la même précision cellulaire qu'un échantillon de tissu réel ». On peut ainsi déterminer le type exact de la tumeur du cerveau.
D’après les chercheurs, TriNetra-Glio peut faire une « énorme différence pour les patients suspectés d’avoir des gliomes de haut grade (GHG) », des formes de tumeur cérébrale associées à un faible taux de survie, comme les glioblastomes, les astrocytomes et les oligodendrogliomes. En plus de conduire « à un diagnostic plus précoce de leur type de tumeur, à un traitement sur mesure plus rapide et à une augmentation potentielle de leurs chances de survie », cela permettrait d’éviter les biopsies chirurgicales trop risquées, notamment pour les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents. L’équipe prévoit maintenant de réaliser une étude plus vaste, toujours au Royaume-Uni, avec l’espoir que les patients puissent bénéficier de ce test sanguin "révolutionnaire" d’ici à seulement deux ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Les cellules cancéreuses coopèrent pour échapper à la chimiothérapie
Des chercheurs du NUS Center for Cancer Research et de la Yong Loo Lin School of Medicine de l'Université nationale de Singapour (NUS Medicine) ont réalisé une étude à partir d’échantillons prélevés ...
Le vapotage serait aussi nocif pour les poumons que la cigarette...
Le vapotage est largement présenté comme étant une alternative plus saine au tabagisme. Mais est-ce réellement le cas ? Dans une nouvelle étude, il a été montré que le vapotage est autant nocif pour ...
Les vaccins anti-COVID-19, également efficaces contre d’autres pathogènes
Une étude australienne montre que, comme d’autres vaccins, dont le BCG et celui contre la rougeole, ceux dirigés contre le SARS-CoV-2 pourraient aussi avoir des effets non spécifiques contre ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 0
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :
lisamartin
23/07/2024It’s fascinating how medical innovations can transform diagnostics, much like how the rice purity test offers insights into one's experiences. Both highlight the importance of understanding and assessing what lies beneath the surface, whether it's health or personal history. Exciting times are ahead for patients!