Vivant
- Santé, Médecine et Sciences du Vivant
- Biologie & Biochimie
Un seul gène vous manque et vous trinquez !
- Tweeter
-
-
0 avis :
Des souris chez lesquelles un certain gène a été supprimé boivent volontairement plus d'alcool que les autres et elles se remettent plus vite de ses effets, indiquent des chercheurs dans une étude parue lundi dans le Journal of Neuroscience. Ces rongeurs, à qui avait été enlevé un des six gènes contrôlant la production de la protéine du cerveau Kinase A (PKA), ont bu deux fois plus d'alcool que des souris normales, notent les chercheurs de l'Université Washington. Par ailleurs, ils se sont remis beaucoup plus vite (65 minutes) que les autres (90 minutes) des effets de l'alcool après avoir bu des doses très élevées. "Ceci est la première preuve directe du fait que la PKA est liée à l'absorption volontaire d'alcool", note M. Todd Thiele, le principal auteur de l'étude, patronnée par l'Institut national sur l'abus d'alcool et l'alcoolisme (NIAAA). Il souligne toutefois que "ceci est vrai pour les souris, mais ne l'est pas forcément chez l'homme". La PKA est une protéine qui renforce la communication entre les cellules du cerveau. Ces expériences "offrent une preuve concrète que la PKA est impliquée dans la régulation volontaire de la consommation d'alcool et la sensibilité à ses effets", souligne pour sa part le Dr. Enoch Gordis, directeur du NIAAA.
AFP
http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000515184052.6bke2fcp.html
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer du sein : un appareil dans le soutien-gorge pour détecter les tumeurs plus tôt
Lorsque le cancer du sein est diagnostiqué à un stade précoce, le taux de survie est de près de 100 %. Cependant, pour les tumeurs détectées à des stades ultérieurs, il chute à environ 25 %. Pour ...
Des côlons miniatures contre le cancer colorectal
Des scientifiques de l’EPFL de Lausanne ont réalisé une avancée dans la recherche sur le cancer en créant des côlons miniatures cultivés en laboratoire qui peuvent reproduire fidèlement le ...
La vaccination diminue de moitié la mortalité chez les personnes infectées par Ebola
Une étude observationnelle menée par Epicentre, branche de Médecins Sans Frontières (MSF) dédiée à l’épidémiologie et la recherche médicale, montre pour la première fois que la vaccination permet de ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 53
- Publié dans : Biologie & Biochimie
- Partager :