Vivant
Se vacciner contre l'allergie
- Tweeter
-
-
0 avis :
Les modifications génétiques pourraient-elle mettre un terme à l'une des allergies les plus fréquentes et les plus dangereuses ? C'est en tout cas ce que suggèrent les résultats d'une étude menée par des chercheurs américains et publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology. Plus de 2 % de la population mondiale souffre d'allergie à cette arachide, qui fait partie des grands classiques servis en apéritif. Aux Etats Unis, on dénombre tous les ans une cinquantaine de décès. En raison des risques encourus, il n'existe pas de traitement de désensibilisation pour cette allergie. Hugh Sampson de l'école de médecine du Mont Sinaï de New York et ses collègues ont réussi à altérer par génie génétique des protéines allergisantes de cacahuètes. Ils ont ensuite créé une souche de bactéries Escherichia coli capable de les synthétiser. Une fois injectées dans l'organisme de la souris, via un vaccin, ces protéines sont reconnues par le système immunitaire, sans déclencher de réaction. Ainsi l'organisme finit par s'habituer et crée une tolérance à la cacahuète. Les souris anciennement allergiques peuvent ensuite se nourrir sans souci de cette arachide. D'ici un an, les chercheurs devraient commencer les essais cliniques sur l'homme.
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Cancer de la prostate : une nouvelle approche pour éviter les biopsies inutiles
Une étude réalisée par le Brigham and Women’s Hospital (BWH) suggère l’efficacité de la combinaison de l’IRM de la prostate et d’un test sanguin à détecter une lésion cancéreuse de la prostate, et à ...
Cancer du côlon : les haricots blancs améliorent sensiblement les chances de survie
Le microbiome intestinal, composé de milliards de micro-organismes, joue un rôle essentiel dans notre santé globale. Il est impliqué dans la digestion, le système immunitaire et même la prévention ...
Une étude confirme le rôle de la pollution dans le cancer du poumon
Une vaste étude française confirme le risque de développer un cancer broncho-pulmonaire imputé à la pollution atmosphérique, en l’occurrence les particules fines. Les patients résidant dans des ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 123
- Publié dans : Médecine
- Partager :