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Sclérose en plaques : une vague thérapeutique prometteuse
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Les avancées thérapeutiques contre la sclérose en plaques se succèdent à un rythme soutenu. Après l'arrivée du fingolimod et du natalizumab en traitement de seconde ligne, les malades attendent avec impatience les nouvelles formes orales de ces médicaments, le fumarate et le tériflunomide.
Par ailleurs, un autre anticorps monoclonal, l’alemtuzumab, spécifique d'une glycoprotéine située à la surface des lymphocytes (CD52) devrait être bientôt disponible.
Enfin, un autre anticorps monoclonal porte de grands espoirs, le daclizumab. Cette effervescence thérapeutique est d'autant plus intéressante qu'elle porte sur des médicaments qui agissent sur des cibles immunitaires différentes. Ainsi, le daclizumab est un anticorps monoclonal humanisé spécifique du récepteur CD25 diminuant l’activation immunitaire via l’interleukine 2.
S'agissant du daclizumab, l'étude en double aveugle contre placebo a porté sur plus de 600 patients : 204 sous placebo, 208 sous daclizumab HYP 150 mg et 209 sous daclizumab HYP 300 mg. Le produit était injecté par voie sous-cutanée une fois toutes les quatre semaines et pendant un an.
Résultats : une diminution du taux de poussées dans les deux groupes traités (réduction de 50 à 54 %) ainsi qu'une diminution du nombre de lésions.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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