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Sclérose en plaques : une nouvelle molécule et un anticorps à l'essai
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MedDay, une société française de biotechnologie, vient d’annoncer la mise au point d’une molécule prometteuse, le MD1003, qui semble à même d'améliorer l'état de patients atteints de sclérose en plaques progressive primaire et secondaire. « C’est la première fois qu’un médicament est capable à la fois de ralentir le taux de progression de la maladie et d’entraîner une amélioration d’une proportion significative de patients atteints de sclérose en plaques progressive », affirme Frédéric Sedel, président de MedDay.
Dans le cadre d'une étude clinique de phase III, le MD1003 a, en effet, permis d’obtenir des résultats encourageants. Les patients traités (300 mg/jour) ont ainsi présenté une amélioration à 12 mois, accompagnée d’une diminution du risque de progression de la maladie.
Le MD1003 est un composé proche de la famille de la biotine (appelée aussi vitamine H ou B8). Cette coenzyme interveint dans le métabolisme des acides gras, ainsi qu’à la biosynthèse des vitamines B9 et B12. La MD1003 semble agir selon deux modes distincts : d'une part, elle active une enzyme synthétisant certains acides gras, eux-mêmes nécessaires à la synthèse de nouvelles molécules de myéline. D'autre part, elle augmente la production d’énergie dans les neurones démyélinisés sous les effets de la maladie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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