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Sclérose en plaques : une maladie mieux comprise, des espoirs thérapeutiques
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En France, on compte 60.000 patients atteints de sclérose en plaques (SEP), une maladie neurologique caractérisée par des lésions disséminées du cerveau et/ou de la moelle épinière. Les progrès enregistrés ces dernières années dans le domaine de la recherche ont permis de mieux comprendre ses mécanismes et de mettre au point de nouveaux traitements. Autant d'avancées présentées à l'occasion du congrès de l'Association pour la recherche sur la sclérose en plaques (ARSEP) qui vient de s'achever à Paris. "La SEP est la seconde cause de handicap acquis du jeune adulte après les accidents de la route. Elle débute entre 20 et 30 ans dans 80 % des cas et touche plus volontiers les femmes (deux femmes pour un homme)", a déclaré le Pr Catherine Lubetzki, neurologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière et présidente du comité médico-scientifique de l'ARSEP.
"C'est une maladie chronique dont l'évolution et la gravité sont imprévisibles pour un individu donné. On sait toutefois que pour la moitié des patients, une aide à la marche est nécessaire en permanence après 10 à 15 ans d'évolution", a-t-elle précisé.
Ce sont les mécanismes qui permettent à une cellule du système immunitaire présente dans le sang, le lymphocyte, d'être activé (processus inflammatoire) et de pénétrer dans le système nerveux central pour y proliférer et détruire l'enveloppe de protection du nerf, la gaine de myéline, qui sont aujourd'hui mieux compris. "On dissèque mieux tous les mécanismes qui sous-tendent ces différentes étapes. On identifie notamment mieux toutes les molécules impliquées, chacune d'elles représentant une cible thérapeutique potentielle", souligne Catherine Lubetzki.
Une trentaine d'essais thérapeutiques, internationaux pour la plupart, sont actuellement en cours. Parmi les nouvelles molécules, citons le Tysabri, un anticorps qui bloque l'entrée du lymphocyte dans le système nerveux central. Parallèlement à ces avancées thérapeutiques qui ciblent le processus inflammatoire, la recherche s'oriente vers la réparation des lésions du système nerveux central.
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- Publié dans : Médecine
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