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Sclérose en plaques : l’effet neuroprotecteur de la simvastatine se confirme
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Après avoir démontré que des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) traitée par simvastatine 80 mg par jour (étude MS-STAT) voyaient leur atrophie cérébrale régresser, des chercheurs britanniques ont établi la preuve de l’effet de ce médicament sur la mémoire et la qualité de vie de ce traitement.
Dans cette étude, l’équipe du Docteur Jeremy Chataway (Londres, Grande Bretagne) a inclus 133 patients atteints de SEP secondaire progressive. Cette forme clinique survient généralement après une phase de SEP rémittente et se caractérise par une progression sans récupération du handicap. Les 133 patients ont reçu soit de la simvastatine à la dose de 80 mg par jour, soit un placebo.
A l’issue des deux années de traitement, le volume cérébral des patients (mesurant l’atrophie cérébrale : critère de jugement primaire) traités par simvastatine a été de 43 % supérieur à celui des patients sous placebo. La première phase de l’expérimentation a donc été positive.
Mais il restait à évaluer l’impact de la simvastatine sur la mémoire verbale et non verbale et sur la qualité de vie. Ce type d’approche nécessite de procéder à une batterie de tests de façon régulière et de comparer les résultats par rapport aux données à l’inclusion dans l’étude. A l'issue de multiples tests, il semble que la simvastatine n'ait pas d'impact négatif sur la mémoire verbale et non verbale et qu'elle a, en revanche, un effet positif sur les capacités cérébrales frontales (comportement et régulation de l’activité motrice) et sur les capacités physiques. Par ailleurs, la qualité de vie des patients traités s’est révélée significativement améliorée.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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