Les scientifiques de la NASA confirment que 2010 est l’année la plus chaude jamais enregistrée
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En 2010, les températures globales de surface ont fait ex-aequo avec 2005 en tant qu’année la plus chaude jamais enregistrée, comme le montrent les résultats publiés par le Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA à New-York.
Les deux années diffèrent de moins de 0,018 °F (0,01 °C). La différence est plus faible que l’incertitude quand on compare les températures d’années récentes, mettant ces 2 années statistiquement ex-aequo. Dans ces nouvelles données, les années les plus chaudes suivantes sont 1998, 2002, 2003, 2006, 2007 et 2009, qui sont statistiquement ex-aequo pour la 3ème place des années les plus chaudes. L’enregistrement du GISS démarre en 1880.
Ces résultats montrent que 2010 est approximativement 1,34 °F (0,74 °C) plus chaude que la température globale moyenne sur la période 1951 à 1980. Pour mesurer le changement climatique, les scientifiques regardent les tendances à long terme. La tendance des températures, en incluant les données de 2010, montre que le climat s’est réchauffé en moyenne de 0,36 °F (0, 2 °C) par décennie depuis la fin des années 1970.
"Si la tendance au réchauffement persiste comme on s’y attend si la concentration des gaz à effet de serre continue à augmenter, le record de 2010 ne va pas tenir longtemps" dit James Hansen, directeur du GISS.
Le traitement effectué par le GISS est la compilation de données météorologiques de plus de 1000 stations réparties sur le globe, d’observations par satellite de la température des eaux de mer en surface et des mesures effectuées par les stations de recherche en Antarctique. Un programme informatique utilise les données pour calculer les anomalies de température — la différence de température entre un mois donné et la température moyenne pour la même période durant les années 1951 à 1980. Cette période de trois décennies sert de référence pour l’analyse des résultats.
La courbe de températures qui en résulte est très proche de celles produites indépendamment par le Hadley Centre du Met Office in the Royaume Uni et le National Climatic Data Center de la National Oceanic and Atmospheric Administration.
Le record de température de 2010 est particulièrement remarquable car la moitié de l’année a été marquée par un passage à une situation La Niña virulente qui amène des eaux froides en surface dans la partie est de l’Océan Pacifique tropical.
"La température globale augmente aussi vite dans cette dernière décennie que dans les deux décennies précédentes, malgré les fluctuations interannuelles associées au cycle El Niño-La Niña des températures de l’océan tropical", ainsi que l’ont rapporté Hansen et ses collègues dans le numéro du 14 décembre 2010 de la Reviews of Geophysics.
Sauvons le climat : http://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/giss%202010.pdf
NASA : http://www.nasa.gov/topics/earth/features/2010-warmest-year.html
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- Publié dans : Climat
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