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Rupture d'anévrisme de l'aorte abdominale : 43 % de morts en moins chez les hommes dépistés par échographie
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Les hommes âgés de 65 à 75 ans, fumeurs ou anciens fumeurs, devraient tous bénéficier au moins une fois d'une échographie cardiaque, qui a fait ses preuves dans la prévention du risque de décès des suites d'une rupture d'anévrisme de l'aorte abdominale, selon des recommandations officielles américaines. Publiées mardi dans les Annales de médecine interne, ces recommandations reposent sur l'étude, entre 1998 et 2003, de quatre essais contrôlés qui concernent plus de 120.000 hommes âgés de 65 ans et plus, habitant l'Australie, le Danemark, et le Royaume Uni. Ils révèlent une diminution de 43 % du nombre de ruptures mortelles d'un anévrisme de l'aorte abdominale chez ceux ayant bénéficié de cet examen. Le facteur de risque le plus important de ces ruptures est l'âge, suivi par la consommation de tabac et l'hérédité. L'anévrisme est une dilatation localisée de l'aorte. Il peut siéger sur le segment thoracique ou le segment abdominal de l'aorte. L'anévrisme de l'aorte abdominale touche 6 à 7 % de la population générale. Un tel anévrisme est retrouvé chez 4 à 8 % des hommes les plus âgés et 0,5 à 1,5 % des femmes. Il survient lorsque l'aorte abdominale se dilate d'au moins trois centimètres.
Une fois rompu, il n'y a plus grand-chose à faire. Les anévrismes de plus de 5,5 cm sont ceux qui ont le plus grand risque de se rompre. L'aorte, artère la plus importante du corps humain, relie le ventricule gauche du coeur à toutes les artères de gros calibre. L'anévrisme de l'aorte est responsable d'environ 15.000 morts par an aux Etats-Unis, parmi eux, 9.000 pouvant être imputés à l'aorte abdominale, le reste à l'aorte thoracique. Environ 70 % des hommes de 65 à 75 ans ayant fumé au moins 100 cigarettes au cours de leur vie, les recommandations concernent six à sept millions de personnes, estime le Dr Diana Pettiti, vice-Présidente du groupe d'experts médicaux indépendants chargés de conseiller l'Agence américaine en charge de la recherche sur la qualité des soins.
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- Publié dans : Médecine
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