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RTE reconnaît l'impact écologique positif du fort développement de l'éolien
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RTE estime que la consommation d'électricité va augmenter de 1,3 % par an jusqu'en 2010 et de 1 % la décennie suivante. À l'horizon 2020, la France devrait consommer 534 TWh d'énergie contre un peu plus de 450 TWh aujourd'hui. Mais ce scénario de référence pourrait évoluer à la hausse (552 TWh) dans le cas où les usages seraient favorisés ou à la baisse (506 TWh) grâce à une politique renforcée de Maîtrise de la Demande en Electricité (MDE) axée sur les usages chauffage, éclairage, électroménager, veille. En effet, RTE souligne dans son rapport que les usages spécifiques de l'électricité sont à la hausse et entraînent des pics de consommation du fait de leur utilisation sur certaines plages horaires de la journée. RTE met en évidence le développement du chauffage électrique d'appoint qui connaît un nouvel essor dans le contexte actuel de prix des énergies élevés et suggère d'observer avec attention l'impact du développement des pompes à chaleur. En 2010, RTE estime que la pointe de consommation s'élèvera à 95 GW plus ou moins 2 GW selon le scénario.
Côté offre de production, au 1er janvier 2007, la capacité de production totale d'électricité de la France s'élevait à 115,5 GW dont 63,3 GW de nucléaire, 25,4 GW de thermique classique, 25,3 GW d'hydraulique et 1,4 GW d'éolien. RTE remarque que les deux dernières années ont été marquées par l'apparition d'un grand nombre de projets de nouveaux moyens de production. En témoignent les nombreuses demandes de raccordement au réseau reçues par le gestionnaire qui portent sur un volume de plus de 13.000 MW.
La majorité de ces projets concernent des centrales gaz à cycles combinés auxquelles s'ajoute le prochain EPR, des turbines à combustion, des groupes fioul mais également des parcs éoliens. RTE confirme d'ailleurs que la filière a véritablement commencé à prendre son essor. Le gestionnaire du réseau reconnaît d'ailleurs que malgré l'intermittence du vent, les éoliennes ont réduit les besoins en équipements thermiques nécessaires pour assurer la sécurité d'approvisionnement. On peut parler de puissance substituée par les éoliennes. Selon le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), très satisfait de cette reconnaissance, un parc éolien d'une puissance de 18.000 MW en 2015 pourra remplacer environ 4.500 MW thermiques soit l'équivalent de plus de 7 centrales thermiques, évitant ainsi les émissions de CO2 associées.
Le gestionnaire du réseau rappelle toutefois que si l'accord de raccordement est nécessaire à un projet, il ne garantit pas que le projet soient mené à terme. RTE estime à ce sujet que la filière éolienne ne pourra peut-être pas atteindre, à la date prévue, les objectifs de développement fixés par l'arrêté du 7 juillet 2006 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) à savoir 13.500 MW de nouvelles éoliennes installées d'ici 2010 et 17.000 MW d'ici 2015. Selon RTE, le dynamisme de la filière en Europe et dans le monde engendre des tensions sur l'offre des machines qui se traduisent pas une augmentation des prix et des allongements de délais de livraison. Ainsi, dans son bilan RTE se veut prudent et mise sur 5.000 MW installés d'ici 2010 et 7.000 MW d'ici 2012.
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- Publié dans : Géologie & Géophysique
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