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Un robot pour réparer les canalisations
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La communauté urbaine d'Arras a entrepris la réhabilitation de collecteurs d'assainissement, et la rénovation des branchements dans le secteur de Méaulens. Sans avoir recours à des ouvertures dans la chaussée. C'est encore une petite révolution en France. Une technique à laquelle la communauté urbaine d'Arras a recours pour la première fois, alors qu'en Allemagne elle a cours depuis vingt ans : la réparation de canalisations et de branchements par caméras et robots. Elle évite de creuser dans la chaussée, et nécessite un temps d'intervention plus court. « Dans des secteurs comme ici (rue des Augustines) où la circulation est déjà difficile, ça permet de ne pas bloquer trop longtemps », justifie Philippe Vallet, de la CUA.
La collectivité a établi un plan d'intervention sur les canalisations, sur plusieurs années, là où les collecteurs en grès, en béton ou en amiante avouent un âge avancé : entre trente et cent ans... À Arras, cinq ans de travaux sont encore nécessaires pour vérifier le réseau et colmater fuites et autres trous. Avant d'attaquer Sainte-Catherine, et Saint-Nicolas-lez-Arras. Premier secteur passé au peigne fin : Méaulens. « C'est une priorité, il est situé près de la zone de pompage de la nappe », selon Philippe Vallet. Près de 1 500 mètres de réseau sont traités entre le centre administratif et le Rivage.
Les canalisations, sous l'oeil d'une caméra, sont nettoyées, les excroissances fraisées par un robot. Une gaine en fibre de verre, imprégnée de résine polyester, est insérée. Une guirlande de neuf lampes à ultraviolets, tractée à l'intérieur de la gaine, permet au matériau de durcir.
Soixante-dix autres branchements rues du Cailloux, Neuve-du-Vivier, des Trois-Filloires et des Augustines, et trois cents mètres de tuyaux bénéficient d'un traitement semblable. Mais c'est le passage d'eau chaude qui gonfle la gaine, la résine durcissant à l'air libre. Le chantier, qui touche à sa fin en mars, pour cette première opération, a coûté 1,4 M E TTC. Il est subventionné à hauteur de 15 % par l'Agence de l'Eau, qui a aussi versé 30 % d'avance, remboursable sans intérêts sur vingt ans.
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