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Les RFID commencent à trouver des applications médicales

Le docteur John Halamka, qui travaille à Boston, s'est implanté dans le bras une puce RFID. L'objet contient un code d'identification de 16 chiffres. Ce système lui permet d'être relié constamment à une base de données médicale. Serait-ce la " Carte Vitale " de l'avenir ? Si l'application médicale d'implants RFID en est encore à l'état de " première ", dans d'autres domaines, c'est la phase de test qui est en cours. En ce moment même, 40 cobayes répartis un peu partout aux Etats-Unis testent une puce RFID répondant au doux nom de VeriChip. Cette puce, également implantée dans le corps de la personne volontaire, est testée dans le cadre du développement d'applications de sécurité, tel que des sas d'entrée des bâtiments. VeriChip a la taille d'une tête d'épingle, et une durée de vie de 20 ans.

Joseph Krull fait partie de ces personnes à avoir subi l'implantation d'une puce RFID (ou Radio frequency Identification). La puce en question a été fabriquée par la célèbre firme VeriChip. La société a été autorisée depuis octobre 2004 par la US Food and Drug Administration à proposer des puces RFID uniquement à des fins médicales. La VeriChip n'est pas un émetteur de données. Elle ne s'active que si elle est sollicitée par un scanner spécifique et s'apparente du coup surtout à un code barre de supermarché. A la conférence RSA, Joseph Krull a livré ses impressions sur le procédé. Pour la mise en place de ce petit grain de riz aux pouvoirs un peu particuliers, « ils ont utilisé une seringue et un anesthésiant local » décrit-il, précisant ressentir alors «comme une piqûre d'abeille ». Une petite tâche rouge montre l'emplacement de la Verychip (Lire article sur J Krull).

Joseph transporte avec lui le tag RFID depuis le 10 janvier 2004 et fait peu cas des critiques quant aux problèmes de respect de la vie privée posés par ces procédés. Allergique à deux médicaments, le porteur souffre d'un problème à l'oeil suite à un accident de ski. Ce problème est grave puisqu'il a nécessité la mise en place d'une pièce métallique sous son oeil. Alors que sa pupille est constamment dilatée, un médecin non informé pourrait envisager une intervention désastreuse sur l'individu. Or ici, en passant un simple lecteur au dessus du RFID, les urgentistes peuvent facilement lire le mot de passe de 16 chiffres qui s'y cache. A l'aide de ce sésame, il suffit alors d'accéder en ligne à son dossier médical et connaître son nom, son médecin traitant, le numéro de téléphone d'un proche à prévenir, etc.

Article @RTFlash

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