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Le rêve : un vaccin contre le stress ?
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Une étude réalisée par des chercheurs du Centre de recherche en neurosciences de l'Université Rutgers (New-Jersey), dirigés par UniItamar Lerner et Shira M. Lupkin, montre que les mouvements oculaires rapides (MOR), qui se produisent lorsque l'on rêve, peuvent aider le cerveau à mieux répondre aux situations de stress.
Ces travaux expliquent que le cerveau des personnes qui passent davantage de temps en sommeil MOR montre une réaction de peur réduite lorsqu'on l'expose à de faibles décharges électriques le jour suivant. Ces résultats suggèrent que le sommeil MOR peut aider à protéger contre la sensation de "peur accrue". Améliorer ce type de sommeil permettrait donc d'atténuer les problèmes de santé et traumatismes liés à la peur, tels que le stress post-traumatique.
Ces chercheurs forment l'hypothèse que ce phénomène pourrait être lié à la norépinéphrine, une hormone associée au stress. Cette hormone influe sur l'amygdale, le centre de la peur dans le cerveau, ce qui peut rendre plus sensible aux stimuli responsables de la sensation de frayeur. La région du cerveau qui produit la norépinéphrine n'est pas active lors de la phase de MOR (qui serait aussi susceptible de ramener les taux de norépinéphrine déjà emmagasinée à la normale).
Ces travaux viennent confirmer les conclusions d'autres études qui avaient également montré que cette phase du sommeil occasionnait des bénéfices cognitifs nécessaires au fonctionnement cérébral lors de l'éveil. "L'intensité de l'activité cérébrale lors du sommeil MOR est incroyablement similaire à celle qu'on observe en phase d'éveil, en ce qu'elle est très élevée", précise Rebecca Robbins, une chercheuse en modifications du comportement et du sommeil à la NYU's School of Medicine.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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