Vivant
Le retour des vaccins à ADN
- Tweeter
-
-
0 avis :
Il y a dix ans, des scientifiques des Instituts américains de la santé (NIH) testèrent deux nouveaux types de vaccins contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le sida. L'un d'eux était constitué d'anneaux d'ADN, des plasmides, dont chacun portait un gène codant une protéine du virus ; le produit, qualifié de vaccin à?ADN, contenait cinq gènes au total. Le second vaccin comprenait un adénovirus porteur d'un gène codant une protéine virale. Dans le premier cas, le vaccin devait conduire les propres cellules du receveur à produire cinq?protéines du VIH pour qu'elles provoquent des réactions immunitaires contre le virus. Dans le second cas, l'adénovirus vecteur devait stimuler les cellules immunitaires tout en les dirigeant contre la protéine virale.
Les résultats des essais cliniques du vaccin à?ADN furent négatifs, ce qui porta un grand coup à ceux qui croyaient à cette approche. Les personnes vaccinées réagirent faiblement contre les cinq?protéines du virus, voire pas du tout.?À l'inverse, la réaction immunitaire au second vaccin à base d'adénovirus modifié fut puissante. Pour les chercheurs et les sociétés pharmaceutiques, les adénovirus apparurent comme la meilleure solution pour que l'organisme produise des protéines vaccinales anti-VIH.
Cependant, convaincus que les vaccins à?ADN restaient prometteurs, des scientifiques se sont remis au travail pour chercher des moyens de renforcer leur efficacité.
Ces efforts commencent à payer. Une nouvelle génération de vaccins à base de plasmides a montré, dans des études réalisées chez l'homme et chez l'animal, une certaine efficacité tout en conservant la sécurité et d'autres bénéfices qui font l'attrait des vaccins à?ADN. La même stratégie s'étend désormais à d'autres formes de thérapie immunitaire et à l'administration de médicaments.
PLS
Noter cet article :
Vous serez certainement intéressé par ces articles :
Edito : Diabète, un fléau sanitaire mondial en passe d'être vaincu ?
Connu et décrit depuis l'Antiquité, le diabète est une maladie métabolique qui se caractérise par un taux de glucose dans le sang (glycémie) qui devient en permanence trop élevé. Les glucides ...
La fragmentation par ultrasons des calculs rénaux évite la récidive
Le fait de fragmenter puis de "pousser" les fragments de calculs rénaux pour favoriser leur élimination par les voies urinaires, réduit la récidive des calculs et donc la nécessité d’un "retour au ...
Prévenir le risque cardiovasculaire grâce à un outil de mesure de la rigidité artérielle
Grâce aux données de santé collectées auprès de plus de 1 250 Européens, des chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Lorraine et du CHRU de Nancy ont montré que plus la rigidité artérielle est ...
Recommander cet article :
- Nombre de consultations : 53
- Publié dans : Médecine
- Partager :