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La restriction calorique intermittente entraînerait des changements positifs dans le cerveau

La restriction calorique intermittente (restriction énergétique intermittente, ou IER) émerge comme une solution alternative à la fois plus saine et plus efficace pour la perte de poids. L’IER semble présenter des avantages non seulement dans ce cadre, mais aussi au niveau de la santé cérébrale et intestinale. Cette méthode restrictive entraînerait des modifications positives du microbiote intestinal et des changements dynamiques dans le cerveau. Des scientifiques chinois ont récemment souhaité tester cette hypothèse en effectuant une analyse plus poussée.

25 personnes en surpoids se sont portées volontaires dans le cadre de la réalisation de l’étude. Au cours d’une période de 62 jours, ces participants ont suivi un programme de restriction énergétique intermittente, impliquant un contrôle minutieux de l’apport calorique et un jeûne certains jours.

Le programme de restriction calorique intermittente s’est déroulé en trois étapes. La première, qui a duré 4 jours, consistait à soumettre les participants à un régime alimentaire normal (aucune restriction calorique et alimentaire). La deuxième étape consistait en une restriction élevée (high control), dans laquelle les candidats ont suivi un régime égal à 2/3, 1/2, 1/3 et 1/4 de l’apport calorique normal. Cela a été fait tous les deux jours pendant une période de 8 jours. Lors de la dernière phase, qui consistait en un "low control", les participants ont suivi un régime hypocalorique un jour sur deux – 600 kcal/jour pour les hommes et 500 kcal pour les femmes.

Les résultats ont été satisfaisants selon Qiang Zeng, chercheur à l’Institut de gestion de la santé du Centre national de recherche clinique sur les maladies gériatriques en Chine et auteur principal de l’étude. D’après le document d’étude, publié dans la revue Frontiers in Cellular and Infection Microbiology, les participants ont perdu en moyenne 7,6 kg, soit l’équivalent de 7,8 % de leur poids corporel. Zeng et son équipe ont également pu mettre en évidence des preuves de changements dans l’activité des régions cérébrales qui sont liées au surpoids. Les auteurs de l’étude suggèrent que ces régions, repérées par IRM fonctionnelle, jouent un rôle important dans la régulation de l’appétit et de la dépendance.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

FIS

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